
CELLE D’ESTRAN
Voici la vie ajout contre joue qui gazouille d’un chant de rivière dans le jardin comme arrose l’être à ce lavoir qui n’a jamais tu le battoir de la lavandière
et je suis là dans les plis de sa brouette, dans la rigole de sa poitrine ouverte, essoré des draps tristes de nuits grabataires, étendu à la fourche de l’herbe odorante de l’home des cavernes
dense pensée primitive
sur la corde du sourire sorti des pas perdus de l’attente de la paroi rupestre
Le couvercle de mes crayons
envolé en couleurs
les maisons se sont embrassées bouche à bouche
entre les dents des horizons suspendus
des figues pleins les doigts
Un aloès en bât d’âne
montait fort le violet des chardons
La musique s’est libérée des cordes
au frappé des mains de tous les coups de reins
la terre restituait les morts volés à la vie…
Niala-Loisobleu – 30 Janvier 2018
Des brumes faisant leurs dernières brasses, apparut la silhouette de la côte…voila du Celle, Barbara…
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Dans les glaces des fausses images dérivent…retournons le miroir…
Merci affranchie.
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Le filet du chanteur, libère de bien des mailles, Célestine.
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