RITE DE PASSAGE
Mon essence ciel résiste au sommeil d’un artifice qui se complaît à le tromper à pleines lèvres,
planté en taire stérile, sécheresse, comble de la crue simulée au-dessus des berges
Un cycle nocturne à l’estouffade n’empêche la ruade équine interne, refus de l’oiseleur qui glu l’oiseau de son piège, laisse
Entend sourdre le clair de roche dans l’éclair bleu de la truite sauvage filant entre les pierres
La m’aime heur natale ne se reconnaît pas dans l’identique date de naissance. L’état d’Être est l’osmose d’un creux à son noyau
là où le gène de l’Amour perdure les différences sont plus complémentaires qu’un copié-collé de groupe numéroté. Il y a le cru et le cuit dans le langage. Le mien est cru de tout son carré. Carniforme en plaine nudité tout au long de mes terres alluvionnaires, je suis
Il ne faut pas couvrir les toiles d’un buvard mais laisser la peau de lin se fondre à la peau de peinture de l’Autre
Je ne peins pas pour faire joli, j’écris pour dire et de plain-pied vers la manifestation de l’écho
je m’apprête à passer le nouveau seuil d’une autre année….
Niala-Loisobleu – 30/01/18
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