Luz Casal « Sentir »


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Luz Casal«Sentir»

Abre la puerta, no digas nada,
Ouvre la porte, ne dis rien,
Deja que entre el sol.
Laisse entrer le soleil.
Deja de lado los contratiempos,
Laisse les contretemps de côté,
Tanta fatalidad
Tant de fatalité
Porque creo en ti cada mañana
Parce que je crois en toi chaque matin
Aunque a veces tú no creas nada.
Alors que parfois toi tu ne crois en rien.

Abre tus alas al pensamiento
Ouvre tes ailes en pensant
Y déjate llevar ;
Et laisse-toi porter ;
Vive y disfruta cada momento
Vis et profite de chaque moment
Con toda intensidad
Avec intensité
Porque creo en ti cada mañana
Parce que je crois en toi chaque matin
Aunque a veces tú no creas nada.
Alors que parfois toitu ne crois en rien.

Sentir que aún queda tiempo
Sentir qu’il reste encore du temps
Para intentarlo, para cambiar tu destino.
Pour essayer, pour changer ton destin.
Y tú, que vives tan ajeno,
Et toi, qui vis loin,
Nunca ves más allá
Tu n’y vois jamais plus
De un duro y largo invierno.
Qu’un hiver dur et long.

Abre tus ojos a otras miradas
Ouvre tes eux à d’autres horizons
Anchas como la mar.
Bouge comme la mer.
Rompe silencios y barricadas,
Romps les silences et les barricades,
Cambia la realidad
Change la réalité
Porque creo en ti cada mañana
Parce que je crois en toi chaque matin
Aunque a veces tú no creas nada.
Alors que parfois toi tu ne crois en rien.

Sentir que aún queda tiempo
Sentir qu’il reste encore du temps
Para intentarlo, para cambiar tu destino.
Pour essayer, pour changer ton destin.

Abre la puerta, no digas nada.
Ouvre la porte, ne dis rien.

Le Vélo à Encre 1


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Le Vélo à Encre 1

Les rues qui n’auraient mené nulle part ça n’existe pas, j’en suis sûr, Les plus belles ont toujours des escaliers en chemin. Un fleuve aussi. Parce qu’une vraie source ça conduit nécessairement à un estuaire. Sinon, c’est du bateau. Tu commences à aborder la première page sur tes jambes. Retiens bien ceci: un caillou va vite se mettre à en sortir, alors prévois d’avoir la poche prête dès le départ. Le premier chapitre est pas écoulé, que le vélo s’est déjà mis entre les lignes. Et te voilà dans l’encrier. Des odeurs vont venir se coller aux consonnes et au voyelles, l’orthographe des mouvements sortira de la grammaire du tant. Ainsi parlait z’à ras…un  être de montagne, épris des hommes à en dégueuler leur lumière mise en avant. Bien sûr, on échappe pas à la tromperie. En cette matière l’égalité est bien la seule entre les genres. Tu remarqueras que personne ne se plaint du manque de parité dans le baisage de son prochain. Ô Frères Humains ! Plus j’ai de kilomètres au Conteur, plus je trouve matière à veillées. L’esprit gardien ? Ouais on peut dire ça comme ça. La mémoire a le mérite de pouvoir déranger. Par exemple son absence, multiplie les retours à cogner à la porte avec avis de passage. Je dirai que dans l’histoire des poisons c’est certainement le vaccin qui doit être rendu obligatoire. On fait toujours des messes noires. Avec sacrifice. Le cul a ses raisons que la déraison exige. Quand les abeilles meurent par milliers, je m’inquiète. Les fleurs sont rendues vénéneuses, il n’y a pas d’autre explication. C’est grave. Mais ça n’affole personne, on est trop occupé avec la suite Hallyday. Si tu connais un acheteur de sa dernière demeure, fais vite, faut en sortir. T’as tout ? Ben, presque,  le dragon qui me crache le feu du tatouage que j’ai par devant n’a pas en corps assez remonté jusqu’à mon coup. Tu veux que j’t’aiguille ? En allant huiler ma chaîne j’ai eu l’o live ! Un petit bonheur comme disait le clair canadien. T’es heureux ? Ah, t’auras pas assez de café dans ta machine à dose pour que je te réponde.

Niala-Loisobleu – 8 Janvier 2018