Mîme de Rien
Sont-elles cousues de sève
rivées de lumière
batelées d’ambroisie
pulsées d’aube
molletées sans guêtres
dentelées tels un pouls ?
Je ne sais
à part que dans la coulée du grain
mes pensées se saisissant de mes mains, vont du sablier au large sans découdre la chair autour de l’os
tirant les soufflets de l’accordéon dans les branchies de l’arbre à prières
sur le volet de ton existence unique parmi les zombies
Le bruit a quitté le son de conduite au premier méandre sortant de la ligne médiane de ton humidité
pendant que s’installe un amortissement qui bouche l’instrument réactif au profit de ce glissement de slow que ta poitrine guide en pas de deux métronome
tes ô vers
de leur haleine hormonale, restent seuls à s’adresser à mes gonades
dans ce désert mis en vitrine, qu’un soleil devenu fruit d’un rapt, glacifie
te voilà en corps pleinement oasis.
Niala-Loisobleu – 19 Janvier 2018
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