LA MORT ET LE BAISER
Voulez-vous me prêter un peu de votre vie ?
J’aimerais corriger la mienne qui est vieille et que j’ai mal servie.
Un crâne plus léger
lui donnerait l’espoir; une épaule plus leste,
un sentiment d’amour.
Voulez-vous me prêter, dans un parc, quelques gestes
qui n’ont pas de contours,
mais qui font au soleil peu à peu le langage
des frissons éperdus ?
J’ai trop longtemps ouvert mon cœur à ses chantages
pour avoir attendu
la mesure profonde ou le tourment propice.
Voulez-vous me prêter la main qui est très souple et la mer qui est lisse
dans la sérénité ?
J’ai trop de fois souffert d’être plusieurs et proche
du suicide verbal ; j’ai besoin, je crois bien, d’une fleur qui s’accroche,
d’un caillou dans le val.
d’une aube qui secoue l’horizon et du cygne
qui nargue son miroir.
Voulez-vous me prêter, majestueux et digne
comme vous, ce pouvoir :
confondre enfin la chose et la très simple chose,
l’homme et l’être apaisé, l’herbe avec ses bouvreuils et l’herbe qu’on arrose,
la mort et le baiser ?
Alain Bosquet

Ah encore secouer l’horizon du cygne, oui, je suis là encore…
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Si l’iris bleuit aux palmes des canards, c’est cygne que le suintement se porte à faire flot…
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On laisse paire toujours, la vie noue…
Merci Stéphanie.
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Ce qui fait que les lèvres fuient le court, c’est que l’amour ça prend par le coeur et non par coeur…
Merci
stéphaniehuguenot
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Je me moque d’émoi, et alors à chacun son chemin de croire ?
Merci Célestine.
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Et oui c’est beau, Elisa.
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Pour quoi ce qui fait mal sort le beau ? Parce qu’il n’y a jamais de sucre…
Merci Max-Louis.
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