La Manique
Un oiseau perce
l’oeuf gobe la mouche
joue à joue
Emoi
je conte mes pores
comme une chanson donnée aux filles qui sont restées à quai
L’aventure dans tous ses traits tanne plus à faire qu’à accroire
Niala-Loisobleu – 19 Janvier 2018

Un oiseau perce
l’oeuf gobe la mouche
joue à joue
Emoi
je conte mes pores
comme une chanson donnée aux filles qui sont restées à quai
L’aventure dans tous ses traits tanne plus à faire qu’à accroire
Niala-Loisobleu – 19 Janvier 2018

J’aime ceux qui paniquent
Ceux qui sont pas logiques
Enfin, pas comme il faut,
Ceux qui, avec leurs chaînes,
Pour pas que ça nous gêne
Font un bruit de grelot
Ceux qui n’auront pas honte
De n’être au bout du compte
Que des ratés du coeur
Pour n’avoir pas su dire
« Délivrez-nous du pire
Et gardez le meilleur »
J’aime leur petite chanson
Même s’ils passent pour des cons
J’aime les gens qui n’osent
S’approprier les choses
Encore moins les gens
Ceux qui veulent bien n’être
Qu’une simple fenêtre
Pour les yeux des enfants
Ceux qui sans oriflamme,
Les daltoniens de l’âme,
Ignorent les couleurs
Ceux qui sont assez poires
Pour que jamais l’Histoire
Leur rende les honneurs
J’aime leur petite chanson
Même s’ils passent pour des cons
J’aime Les Gens Qui Doutent
Et voudraient qu’on leur foute
La paix de temps en temps
Et qu’on ne les malmène
Jamais quand ils promènent
Leurs automnes au printemps
Qu’on leur dise que l’âme
Fait de plus belles flammes
Que tous ces tristes culs
Et qu’on les remercie
Qu’on leur dise, on leur crie
« Merci d’avoir vécu
Merci pour la tendresse
Et tant pis pour vos fesses
Qui ont fait ce qu’elles ont pu ».

Sont-elles cousues de sève
rivées de lumière
batelées d’ambroisie
pulsées d’aube
molletées sans guêtres
dentelées tels un pouls ?
Je ne sais
à part que dans la coulée du grain
mes pensées se saisissant de mes mains, vont du sablier au large sans découdre la chair autour de l’os
tirant les soufflets de l’accordéon dans les branchies de l’arbre à prières
sur le volet de ton existence unique parmi les zombies
Le bruit a quitté le son de conduite au premier méandre sortant de la ligne médiane de ton humidité
pendant que s’installe un amortissement qui bouche l’instrument réactif au profit de ce glissement de slow que ta poitrine guide en pas de deux métronome
tes ô vers
de leur haleine hormonale, restent seuls à s’adresser à mes gonades
dans ce désert mis en vitrine, qu’un soleil devenu fruit d’un rapt, glacifie
te voilà en corps pleinement oasis.
Niala-Loisobleu – 19 Janvier 2018

Benne et laitier passés
journal encore vide au seuil
l’abonné nouvelle
comme
ce soleil disparu
tait quelque chose à ne plus garder
par devers soi
Niala-Loisobleu – 19 Janvier 2018
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