PREMIERE FOI
Le cri déchirant de la fourche
ajoute au-devant
sa pointe
et
quelques gouttes de sens
en plus
Niala-Loisobleu – 16Janvier 2018

Le cri déchirant de la fourche
ajoute au-devant
sa pointe
et
quelques gouttes de sens
en plus
Niala-Loisobleu – 16Janvier 2018
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De vent et derrière
la marche monte en avant
Merci affranchie.
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L’Aurore Hésite
Les arbres penchés dans le brouillard immobile
Écoutent le cri de l’oiseau sans patrie.
On passe avec effroi par le chemin de terre :
La haute plaine au-delà n’existe plus,
Les buissons et les pierres sont en exode.
Au milieu du jardin tombé en déshérence,
La source rentre sous l’argile et pas un brin
D’herbe ne bouge.
Mais on parle à mots couverts
Derrière la clôture où s’attarde l’odeur
D’un feu mouillé qui rôde.
Est-ce vraiment l’aurore ?
Dans le brouillard qui s’épaissit luit le tranchant
Des faux laissées sur la pelouse obscure.
Cependant,
Je marche d’un bon pas sous le cri mat de l’oiseau
Et les arbres enchaînés m’accompagnent.
Jacques Réda
Alors hâlons, Barbara.
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La nuit a force de vouloir prendre la tête ébranle l’aurore
Merci Sisyphus47
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Chaque échelon grimpe un voeu à l’échelle de corde.
Merci isoptech.
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Prendre pour donner…
Merci Boris.
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Quelques gouttes de sens derrière les oreilles…
¸¸.•¨• ☆
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Oui, on peut appeler les grandes lèvres comme ça quand elles font ouïes-ouïes en opinant…
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Ah oui, mais à cet endroit ça pique, les gouttes de sens de patchouli ou de lavande 🙂
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