Des Etats de Mon Esprit 1
Mon train roule
je ne tire pas la sonnette d’alarme
au TGV
grande vitesse actuel
je remets un train en grande ligne
avec les compartiments qui me reviennent à la mémoire,
comme ça je peux sortir dans le couloir et regarder chaque coin monter au carreau du voyage de mon état d’esprit du jour. Le temps passé est suffisamment long pour parvenir à destination sans passer par des arrêts omnibus. L’an passé a posé un repaire d’alerte sur la mise en place d’une nouvelle société, la France en Marche, qu’ils l’appellent. Qu’il convienne ou déplaise, peu importe, le changement qui a pris place va indiscutablement marquer le futur proche de ses prérogatives. Laissant mon opinion politique sur ce sujet, je m’arrête juste à la question de fond. Il y aura du bon, du mauvais, du rien du tout…mais sûr il y aura. Pourquoi ? Oh, rien de plus simple, à part la force politique du Président, il n’y a aucune opposition pour lui barrer la route. Les mains libres, les mains libres, voilà un point c’est tout. Alors en avant la réforme de ça, puis de ça et pourquoi pas de ça en plus tant qu’on y est allons-y. On glissera d’un ordre mou à un ordre dur. Avec l’approbation des qui passeront au travers des voies sans panne de barrières. Comme avec l’opposition pertinente de ceux qui savent lire entre les lignes. Et en voiture Simone !
Pas et le Saut
Parvenu à un certain âge, l’on s’aperçoit que les sentiments qui vous apparaissaient comme l’effet d’un affranchissement absolu, dépassent la naïve révolte : la
volonté de savoir jouer tous les rôles, et une préférence pour les rôles les plus communs parce qu’ils vous cachent mieux, rejoignent dangereusement ceux auxquels leur
veulerie ou leur bassesse amènent vers la trentaine tous les bourgeois.
C’est alors de nouveau la révolte la plus naïve qui est méritoire.
Mais est-ce que de l’état d’esprit où l’on se tient en décidant de n’envisager plus les conséquences de ses actes, l’on ne risque pas de glisser insensiblement bientôt
à celui où l’on ne tient compte d’aucun futur, même immédiat, où l’on ne tente plus rien, où l’on se laisse aller? Et si encore c’était soi qu’on laissait
aller, mais ce sont les autres, les nourrices, la sagesse des nations, toute cette majorité à l’intérieur de vous qui vous fait ressembler aux autres, qui étouffe la voix du
plus précieux.
Et pourtant, je le sais, tout peut tourner immédiatement au pire, c’est la mort à très bref délai si je décide un nouveau décollement, une vie libre, sans tenir
compte d’aucune conséquence. Par malchance, par goût du pire, — et tout ce qui se déchaîne à chaque instant dans la rue… Dieu sait ce que je vais désirer!
Quelle imagination va me saisir, quelle force m’entraî-ner!
Mais enfin, si se mettre ainsi à la disposition de son esprit, à la merci de ses impulsions morales, si rester capable de tout est assurément le plus difficile, demande le plus
de courage, — peut-être n’est-ce pas une raison suffisante pour en faire le devoir.
A bas le mérite intellectuel! Voilà encore un cri de révolte acceptable.
Je ne voudrais pas en rester là, — et je préconiserai plutôt l’abrutissement dans un abus de technique, n’importe laquelle; bien entendu de préférence celle du
langage, ou rhétorique.
Quoi d’étonnant en effet à ce que ceux qui bafouillent, qui chantent ou qui parlent reprochent à la langue de ne rien savoir faire de propre? Ayons garde de nous en étonner.
Il ne s’agit pas plus de parler que de chanter. « Qu’est-ce que la langue, lit-on dans Alcuin? C’est le fouet de l’air. » On peut être sûr qu’elle rendra un son si elle est
conçue comme une arme. Il s’agit d’en faire l’instrument d’une volonté sans compromission, — sans hésitation ni murmure. Traitée d’une certaine manière la parole
est assurément une façon de sévir.
Francis Ponge
Comme quoi, je le disais hier, le temps avance, mais mis à part la largeur des bas de pantalon et la hauteur du moteur en haut de la robe, en lisant Francis Ponge ou Jacques Delille, on observe que l’immobilisme constitue le fond des choses.
Niala-Loisobleu – 11 Janvier 2018


Aux bénis oui-oui qui me reprochent ma mine aux torts, je dis merde. Me voir dans la glace me fait pas peur.
Merci viduité.
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Un glissé de bretelles
voilà mes yeux
qui tombent
à des seins
Barbara.
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A vivre du n’importe coi, c’est bon de se faire plaisir sans modération.
Merci ivanitch.
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Vois-tu ma Céleste, avec toi je te demanderai pas de jouer au docteur. Tu connais assez bien mon état d’esprit pour que j’ai pas besoin de sortir le petit oiso. Ainsi me sens-je net et pas en by glu.
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Comme on repeint son plafond on change la couleur des murs, mais le mur demeure au fil du temps.
Bonne journée Stéphanie, je te embrasse !
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Je connais un lieu où le temps s’arrête pour rejoindre l’infini… dans le vent du Sahara je murmurerai ton nom pour qu’il voyage au-dessus des dunes de Chinghetti. Tu verras comme c’est beau de caresser la courbe de ces vagues de sable et de voler jusqu’à l’infini des cieux étoilés…
tu seras si près de moi que même de ton côté de l’Atlantique tu Sahara avec moi 💙
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Tout ça à ras au point d’y avoir la main toute entière dedans….pour tenir le feu entre mes doigts Namarisha.
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