La Fenêtre


La Fenêtre

De tellement de vents contraires, un jour de belle au bois dormant, quand tout se déglingue à vous lâcher, la fenêtre se mit en rideau.

Ceci n’est pas un conte d’auteur

En navigation c’est le pot noir qu’on appelle ça.

Makache, plus de zef, t’es mis dans la quarantaine des improductifs possibles de contaminer les z’autres. A parler gringue comme d’une MST,  tu fous les boules et pas les bonnes, celles qui font tilt

Tu te prends furieusement à rêver des 40 rugissants à force d’être au bout de ton index à fantasmer  sur les sites Port-Nous, les laissés pour compte. Que tu t’en remets pas la gueule d’être passé pour un non-reconnaissable. M’aime la psychée (qui tu vas) quand tu passes devant elle te tire la langue.

Pis paf, la mer morte se réveille et d’un coup de clair on y va, l’amer meurt.

Pas question de faire quérir Charles, on va pas chialer c’te Mamma là. Merde une mauvaise mère que c’était à vouloir imposer ses diktats. Non, s’abaissant la culotte, la cravate, la chemise et le chapeau d’épines, on descend de la croix au rouge pendant qu’on a encore les ah tributs proches-parents.

On sort du lit vaseux

Pour un autre marécage que la nature lui a mis au lotus. C’est une vraie femme, là, qui fait du rideau une baie libre.

Tout s’enchante, l’haleine se tire des mous tons, c’est chaud d’aimer, c’est bon d’aimer, c’est vivre que de faire l’amour

Aile Emoi, nous voici étendue, vaste large, sortant de l’estuaire, l’horizon debout à la verticale, les corps-morts laissés aux épaves du cimetière marin. « Vive l’Amour ! »qu’ont ses cris reconnaissants.

Niala-Loisobleu – 29 Janvier 2017

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Encre de Niala- « La Fenêtre » -Canson Vidalon 300g 24×32 – 29/01/2017

Voix lointaines en rapproché


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Voix lointaines en rapproché

Sous leurs

Ombres ailes

Harpies et Furies

Se chevauchent vents agités

 Une violence gratuite tombe en pluie

Au soleil d’une autre légende

Ma voie bronze des reins

Les tuiles rient

Ma foi cale plusieurs images à l’écran

C’est vrai que je préfère de loin ton visage

A la mire aux serpents

Selon l’accent qu’ont certaines minutes

Les heures n’ont plus les mêmes kilomètres

Tout est question de parts à mettre

Et la rue du tant qui passe ses odeurs de pissaladière a rejoint la plancha

Grillant d’un cri de guitare sèche

La jupe haut relevée

Des chants de crevettes remontent du môle

Les odeurs de criée sont ouverte

Pendant que les enfants jouent à saute-mouton

L’estran s’amuse à chatte-percée

Bulles plein gaz sur des mots décoincés

Que la bande-dessinée hisse au hit-parade

.Niala-Loisobleu

29 Janvier 2017

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