Je ferai Dimanche aujourd’hui, comme n’importe quel jour qui s’rait pas de merde…


Je ferai Dimanche aujourd’hui, comme n’importe quel jour qui s’rait pas de merde…

 

Son sourire sur son air d’à côté conduisait tout droit dans le mur. Non pas parce qu’elle voulait montrer son gouffre, mais parce qu’elle croyait ainsi pouvoir s’en sortir. Ce qu’un visage montre peut-être truqué au départ par un jeu de masques qui viennent comme des filtres offrir différentes hypothèses. Tenter de se désembourber en rusant aveuglement de soi-même, dans les convenances d’un code de bonne conduite on ne peut plus jésuite.Le jeu des manipulateurs devient aisément diabolique. Ils multiplient le nombre de portes sans issues. Les progrès scientifiques et industriels réalisés depuis le premier jour sont considérables et sans commune mesure avec le sur-place de la nature humaine qui se mord toujours la queue dans sa quête au bonheur. L’homme clame sans arrêt son avance, alors que ce qu’il fait le conduit à reculer sans cesse. Il ne sait faire que des machines à le remplacer…Grande question d’une vie qui se prolonge en âge en cultivant en parallèle les moyens de supprimer ses sources de maintenance vitale.

La philosophie du produit matériel a gagné sur la pensée de la pérennité de l’espèce.

Le matin des droits de l’homme est largement dépassé par les ténèbres.

L’individuelle résistance reste la seule validité d’un espoir illusoire. Résister au sein de son existence, l’éternel retour tribal refaçonné aux réalités du jour.Survie jusqu’au boutiste conduite de l’animal qui demeure en nous, puisque l’évolué ne peut que détruire.

L’intelligence de faire encore, sans fausse-idée de sauver, me ferre les quatre sabots le plus efficacement possible. Nous sommes armé de notre salut.

Mon rêve a su différencier l’utopie dangereuse du conquérant de la simple volonté de maintenir, pour poursuivre l’humanité. Sans s’en remettre aux charmes de mirobolantes bannières dressées par de dangereux directeurs de conscience, faux-idéalites,  n’ayant d’autre but que le leur. Chaque seconde contient à elle seule plus de bonheur que des matins  à venir. Le monde est Beauté en soi, il faut en découvrir sa nature sans se fourvoyer dans l’erreur de croire que l’homme en est le créateur. De l’amour qu’on peut lui donner survivra la vie. Et la vie étant Amour, le bonheur en découle.

Je ferai Dimanche aujourdhui, comme n’importe quel jour qui s’rait pas de merde…

Niala-Loisobleu – 22 Janvier 2017

 

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