ENTRE UNE HEURE ET L’AUTRE
La chaise à portée
Le cerne s’assied au bord des yeux fatigués d’un souvenir froissé
Qu’un journal chemine aveugle aux cannes des bouleaux et le front cogne
Pour traverser le vide à tâtons pas un cygne au fil de l’eau ne traverse les ondes
Cette main qui cherche mitaine à une épaule s’est prise dans de la buée d’haleine
Rouge coeur noir l’anémone frissonne à la sortie du bouquet au parfum rance
Un froid cran d’arrêt sévit sur les bronches à faire tousser l’envol de l’oiseau
Au coin de l’espace non-fumeur
Le crachoir cuivre sa sphère entre un rendez-vous manqué et deux tables de marbre
Prédiction un chat noir tacheté de poils blancs va passer
du
LE LIVRE DE LA JUNGLE
ouvert
je tire ce qui rugit en corps d’odeurs fauves
Niala-Loisobleu – 25 Janvier 2017
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