ENTRE UNE HEURE ET L’AUTRE
La chaise à portée
Le cerne s’assied au bord des yeux fatigués d’un souvenir froissé
Qu’un journal chemine aveugle aux cannes des bouleaux et le front cogne
Pour traverser le vide à tâtons pas un cygne au fil de l’eau ne traverse les ondes
Cette main qui cherche mitaine à une épaule s’est prise dans de la buée d’haleine
Rouge coeur noir l’anémone frissonne à la sortie du bouquet au parfum rance
Un froid cran d’arrêt sévit sur les bronches à faire tousser l’envol de l’oiseau
Au coin de l’espace non-fumeur
Le crachoir cuivre sa sphère entre un rendez-vous manqué et deux tables de marbre
Prédiction un chat noir tacheté de poils blancs va passer
du
LE LIVRE DE LA JUNGLE
ouvert
je tire ce qui rugit en corps d’odeurs fauves
Niala-Loisobleu – 25 Janvier 2017

Du bistro fermé, le boulevard cherche la clef de la rencontre….
Merci Rocafort.
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L’osier des chaises frémit d’un rêve de tresser
le vert vide tend ses lèvres, grosse pépie de baisers
Le trottoir se prend la guitare
d’une envie de se faire la manche
avec la ballade des pans dus
Tel en demande de tenue de promesse à nu
Je te roulotte atout coeur mon Idéelle.
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Le percolateur coule un regard attendri sur les oeufs durs endormis sur le zinc. Este-ce qu’un plombier-zingueur viendra prendre le cas fait du jour ?
Merci Michèle.
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La désynchronisation des aiguilles a le don de la maille qui barre, faut rembobiner….
Merci Viduite
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Incongrument le carreau noir essaya de bouffer majoritairement le débat du damier…
Merci Boris.
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La foirfouille fait ses humeurs.
Merci Margot.
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Les rues du monde sont les porte-manteaux de mes idées voyageuses…
Merci kreakhaos
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