
ENFANTS SANS COMPTER
Dans le jour qui se réduit le rituel d’ouverture poursuit sa cérémonie
au bout du jardin la perspective n’a jamais perdu ses points
Instant de recueillement que les oiseaux accompagnent en volant sans éteindre le silence
Tapissant les murs de leurs visages aux regards fidèles, ceux qui sont là parlent de leurs frères lointains restés liés par l’androgyne genre auxquels tous appartiennent
La longue file qu’ils détachent en silhouettes sur le haut de ma route des crêtes avance sans jamais s’arrêter d’accoucher
L’amour au corps gardé comme je leur ai appris.
Niala-Loisobleu – 21 Août 2021
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