
COIN DE TABLE
Arrive le tournant, d’un côté le vide-grenier, de l’autre le jardin avec fourche, le cheval et son soc
L’arbre déploie ses branches avec des fruits secs dessus et sur celle où l’oiseau a son nid, l’œil des fleurs nouvelles
Un nuage peut toujours boucher la voie. Je sais qu’il y a des taupes qui croient voir haut
Du torrent qui charrie le bois mort, mon petit-moulin tourne en corps
Et ce bateau de papier file l’horizon pour tisser
Du sel dans le vers, je trinque en couleur à ta poésie sans la lire depuis qu’au garrot l’impression abandonnée de l’amble, suffocant
Le beau restant hors des mots flatteurs, l’accent circonflexe appuie sans lourdeur
La palette aime tartiner mes doigts pour te caresser à dessein
Quelques maisons dans cet ailleurs du jardin attaché au cœur abritent des vents contraires.
Niala-Loisobleu – 12 Août 2021
espoir et désespoir sont tombés embrassés
d’une même mort au terme d’une lutte fratricide
de toujours et j’ai passé le seuil glacé du bleu
fumé l’herbe de l’amertume en me couvrant
d’un vers timide pour l’amour de l’essentiel
pour l’amour de jardins suspendus je ne connais
plus l’angoisse de laisser ma vie nue et sans réponse
elle sait quand germer dans l’interlude d’un ciel
décanté et poursuit le velours de son tanin
au col d’un fruit ancien au yeux moins arides
Barbara Auzou.
Pour un bonjour…de soleil…
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Haletants au pied du mont, regards sur le dragon terrassé,
le flux laisse sa langue goûter cette sérénité…
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