MARRE ET BASSE


MARRE ET BASSE

Dans le soleil l’estran se retire en écoutant la contrebasse emporter sa fatigue au repos dans la fraîcheur d’un mojito

Des oiseaux qui passent, pas de vent, la raideur du dos s’adossse au fauteuil pour laisser la pensée ouvrir le tiroir qui lui plait

Cette soie qui en glissant sur la peau donne matière à passer la main par la portière pour cueillir aux branches

Ce pincement des cordes et la menthe donnent au citron une couleur parallèle aux mouvements des doigts

Niala-Loisobleu – 10 Août 2021