La vérité du drame est dans ce pur espace qui règne entre la stance heureuse et l'abîme qu'elle côtoie : cet inapaisement total, ou cette ambiguïté suprême. Saint-john Perse
Le zinc atterri les tonneaux peuvent avaler la mer pour donner au panama l’impression que ça va passer
Et l’arrosoir fait bouffer la jupe plissée d’un premier jet
La Chaume sème les premières pâquerettes pour dégourdir la remontée verte
Avec leur blancheur de circonstance les fleurs mettent le petit-bateau à l’aise, les argos sont restées dans l’éventualité, rien n’affecte la gîte, la quille se tient droite, pas d’appel la marine portugaise a continué sa route vers l’Amérique du Sud
Tout s’apprête en ordre pour l’exposition, aujourd’hui s’est offert l’anémone dernière
C’est une chanson pour l’enfance Pour chanter longtemps Avec des mots comme espérance Et soir couchant La maison au bord de la route Sous les cerisiers Fume pour écarter le doute Comme un chien couché {x2}
Les voisins qui sont vieux et sages Gâtent les enfants La dame parle des Rois mages Et lui des uhlans On ne le croit pas, mais on rêve En mai les jardins Sont pleins de rumeurs et de sève Et d’amour en juin {x2}
J’ai vécu dans une autre vie Où dans un passé Dans cette maison cette vie Et ce temps rêvé L’hôtesse est blonde aux yeux pervenche Couleur des rideaux Quand il fait bon la maison penche L’épaule dans l’eau {x2}
Tout près est une basilique Entre deux moulins On y monte dans les colchiques Et les chants marins Couverts de bouquets quand on rentre Chacun fiancé On chante pour suivre la pente Et la destinée {x2}
La maison est comme une bête Cachée dans un coin Douce et chaude comme la tête Au creux de la main L’hôtesse a passé la barrière Portée par l’amant Et la scène emplit de joie fière Les yeux des enfants {x2}
C’est une chanson pour l’enfance Pour chanter longtemps Avec des mots comme espérance Et soir couchant
Jacques Bertin
Combien de temps il reste chante encore Reggiani depuis l’étoile qui l’héberge
On ne peut jamais savoir surtout quand on aime le vie à dépasser la mort ainsi et surtout que toutes les menteries qu’elle vous a réservées. Dans le ciel l’oiseau qui passe et reste peut continuer à croire. Il est dans son rêve sans que les vers ne le massacre pas
Voilà la petite maison qui s’approche
Le chemin qui y mène reste sans tourner le dos à l’amour.
Comme l’éclusier au moment crucial où l’aria demande le passage, le garde-barrière est dépêché sur la voix de traverse
Trop d’outre-noir vient à la provoque juste après, selon une méthode bien rôdée, avoir minaudé en troublant d’artifice la pureté de la source alimentant le lavoir
On peut choisir sa façon d’être, ça s’appelle la liberté du citoyen
seulement sans que ça décerne le droit de manipulation narcissique
L’abus de pouvoir fait qu’on change les draps à partir du moment où le lave-linge n’obtient rien de mieux que la planche à laver de l’amour lavandier
Les trois vaccins n’éliminant pas le risque qui se planque sous le faux-masque faire venir les bohémiens aux poignets porteurs de cicatrice. Ceux qui font peur et créent la méfiance sont les plus fidèles
Leur serment reste le vrai sauf-conduit pour passer le seuil des lendemains qui chantent juste
L’osier solidement tressé pour recevoir l’obole du drap propre fait échangeur au ban du chemin farci de traquenards
Vivre propre sans vanter la qualité de son homo c’est autre chose que l’image pour le mi-sel en récompense.
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