Eros tu m’fais mal au do…
Posé sur la chaise écartée, à première vue on dirait qu’il est au coin
mais avec les impressions, on tire surtout du papier qui sert à rien
quel gâchis
au total des pertes blanches comme dit un ancien gynéco
reconvertit dans la fine anse – j’vois pas où est le changement –
on coupe des forêts quand un arbre aurait pu faire à lui tout seul une bien meilleure feuille
Au début j’saurai dire c’qu’il me faisait quand j’le r’gardai
sa grosse lèvre inférieure, comme un plateau
brrrr ça m’glaçait l’dos
assemblages d’images, le mauvais goût d’un coquillage en péremption, bah, j’sais plus trop,
on a des cicatrices ouvertes dans le corps texte qui faut pas chercher plus loin
et pis son corps avec des habits en peinture
l’appendice caudal en corne d’abondance de palme tressée
ses drôles de ch’veux
comme des plumes de toutes les couleurs
que les épis de ses femmes en tombaient jusqu’à la petite ceinture verte d’avant qu’on pense au grand Paris, maréchaux nous y voilà
j’aimais bien cette simplicité qui fut un tant porteuse de peint
qu’on aurait pas eu la moindre idée grandguignolesque de ce sang et paons-paons-paons à tous les programmes, des droitiers, gauchers ou ambidextres
m’enfin derrière le bambou l’hamac quand y geint c’est pas ramadan
la mine arrêt sur image, vois-tu Bouffi ça m’les gonfle
à réformer les colles pou jouer qu’au casse-tête c’est pas autre chose que de s’éloigner du vrai problème
et toi le Dimanche tu fous quoi, Mémère où Merlin ?
afin de pas sortir de l’énigme
donnes-moi un coup d’rom et hop passe moi l’ti-punch
Mais à la fin de la tirade
le prenant dans ses bras, l’accordéoniste, tira l’instrument de la paille
le sortant de la chaise en coin
pour denser, denser, denser, jusqu’au levé du jour
t’avais d’beaux têtons tu sais, avant que mon hommage
à line-et-aire soit lettre morte
Eros tu m’fais mal au do…
Niala-Loisobleu – 17 Décembre 2016
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