A PROPOS D’ATELIER 1


A PROPOS – JONCTIONS D’ATELIER 1

Où que l’horizon va-et-vient, pas sûr de vouloir se montrer, on est son propre grand canal où on sasse et fait le point, en triant nos incertitudes dont l’amour n’est pas.

Au moins, si je devais partir dans un trou noir,  que j’emporte de quoi m’éclairer.

Dis-moi si je me trompe en disant que dans le balancement des sains y a rien de mécanique, pareil qu’aux hanches l’entraînement des meules c’est tout basé sur l’aube. Passé par chez Freud dans ma jeunesse, j’ai gardé cet enseignement pour l’équilibre des passages où le noir te siffle aux oreilles, qu’est-ce qu’elle a ma gueule…Bief, si tu vois c’que j’veux dire, tu dois lire dans ma pensée.

Mon p’tit-vélo me déplace en ville comme aux champs, quelque soit l’inclinaison de la verticale.Il y a des remous au quotidien, tant d’employés s’attachent à peaufiner les jours de merde, que le mal dans toute son horreur, défie sans cesse le scoop…

Ah une bonne nouvelle !

Je te sens de l’autre couleur du jour avenir ma Muse. C’est du pareil au m’aime pour moi. Tu transpires la lumière de l’ombre du mur. Du sépia à modeler voilà que perlent le carmin et le grenat dans le positif d’un fond bleu.

Le frisson de l’A Majuscule dans l’aile émoi.

C’est au marasme du quotidien le suppo qui booste vers le transit !

Niala-Loisobleu – 1et Décembre 2016

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Parle-moi, dis-moi en corps la voie…des enfants qui sèment


Parle-moi, dis-moi en corps la voie…des enfants qui sèment

Un comment taire,

à deux vouloir dire…

Cité là et que tu m’entends

sens comme je t’habite

en l’ô qu’à taire

sous ton Toi brûlant

assis, accroupi, couché en l’air

debout en bout

De mois en moi

ma régnée qui tisse partout

Je suis là, au bord du lac, yeux clos pour mieux m’inhiber de la beauté du lotus, peu importe la posture, c’est une gymnastique à erre aux biques que ce gain trouble, je t’ai choisi d’entrer pieds nus dans l’onde de tes rins qui me traverse l’échine en tous points, la vois-tu, lier ses mèches à ta lampe, en tremblotant la lumière s ‘élève en parfums dansants, oui, immobile la voilà qui reflète ses dents dans l’émail d’un regard, elle demeure immobile, pénétrée pénétrante, dans cet instant à ne point perdre, je saisis d’une touche la couleur unique qu’elle m’a transmise, ma Muse je dirai sans bas aux ambages la joie humble de l’évasion que l’amour est seul capable de donner. Et au frisson de l’onde qui envoie des cercles liants, je noie ma tête, heureux comme un imbécile, qui vient à la fontaine remplir ses seaux d’anges

Fou comme un matin allumé du seoir…

J’ai gardé les images de ma plume vespérale pour la tremper, matinal, dans les vapeurs de l’aube. Il fait froid d’un noir masquant jusqu’à la tête du lit, la blancheur du drap dont le jardin est couvert. Le silence a pris l’apparence d’une épaisseur.Ma tête et ses trous, hibernent à l’amorti de ta poitrine.Ta tête s’est coiffée de la ouate que le bouleau avait accroché à ses branches. Te voilà poudrée comme une marquise. Tiens… je suis à ton abri de dimanche.

Des maisons ouvrent leurs murs le long des côtes. Mille sabords pointent l’affût des canons au Bar de la Marine. Brouage est resté à quai, la marée est accrochée aux Amériques. Si ce n’était le vent qui gonfle les soufflets des orgues de Barbarie, de toutes ces traversées, ne resteraient que des cartes postales délavées. Un héron cendré secoue les braises, Moëze conserve mon intimité dans le sel du marais d’Oléron. Laisse glisser le vieux loup dans ton Pertuis ma Chérie.

Depuis que les oranges se sont vues remplacer par des cons soles, je ne joue plus au ruban de Noël que l’on coupe au paquet des sabots de la cheminée.Avec mes fils, les Rois Mages ont foutu un sortilège dans la fève. Il y a des contes à rendre.

Il pleut pleuvoir tant qu’on vœux sur Brest, rappelle-toi Barbara, t’inquiètes mon bon Jacques, je n’ai rien oublié. On dit que la mémoire est sélective, si c’est vrai, ceci explique cela. T’es toujours en tête de liste dans le carnet d’adresse de mon coeur. Il en est tellement passé de visiteurs, qu’entre les biffures, demeurer c’est siéger au Temple de l’Amour. En cette matière, tu fus mon meilleur instituteur….parle-moi, dis -moi en corps la voie…des enfants qui sèment

Niala-Loisobleu – 1er Décembre 2016

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