ALTITUDE


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ALTITUDE

Aux chemins qui s’étirent de si loin, les rides du terrain ont fait des pattes d’oies redirectrices.

Des brises-glaces, ouvrant des courants dans les impasses.

Air droit devant.


Par l’interstice d’un Décembre, passe un signe comme seul un homme ayant gardé assez de l’animal,

peut en corps capter le signal.

Jusqu’au menton, d’une plage à l’autre versant d’une huître baillant aux moins clairs d’une cabane.


Goudrons échappés des pollutions d’embouteillages – deux vies posent leur masque à l’ozone –

arrêt suffocatoire.


Un été pas comme les autres, en plein hiver, ne voulant plus être en quelque sorte.

ça suffit.

Eté marre.
été arrêtons.

Soyons être

Un tout petit trop temps de pause va s’achever. Ils rentrent !
Je m’étourdis d’un plus de liberté,

Rideau de fer, chape de plomb, coupure du fluide, stop

rebranchons-nous comme l’arbre se dégourdit d’un désir de bourgeons
Du haut de leur ciel…

Niala-Loisobleu – 12 Décembre 2016

 

LA BOÎTE AU L’ÊTRE 8


LA BOÎTE AU L’ÊTRE 8

Vive, elle est dans mon quotidien, ma Boîte au l’Être, mémoire qui tient le constant au présent. Aujourd’hui est un autre virage. La stabilité comme les roues, tient de la réaction de son différentiel.

Je crois que la barre de direction de tout un chacun a été fixée davantage sur la route des ornières que sur le lisse de l’autodrome.

La mémoire se montre alors comme la meilleure carte.

En corrigé…

Ce qui fait l’Amour me demeure…

 

DU POUR QUOI DES MOTS-PEINTS…

Comme l’eau vive monte les escaliers de la poitrine

la couleur se met aux semelles du vent

sans autre chausse être que la rayure du fade

pour le jeter hors

 Bien sur il y eut les les hauts râges

une humanité d’injustice

ça stase le libre-arbitre

 La pollution de l’élan des oiseaux

l’apoplexie des locomotives sur les rails du chemin de faire

la coupe rase des pilosités de la nature

les ongles limés aux chaînes des super-marchés aux esclaves

les fois sans craie d’ô pour le tracé des marelles

 Puits taris

fleuves détournés

trains de bois échoués

 Couche-marre au noir des nuits blanches

le petit qui est mort au sein de la désertification

le mal barbare boulimique

les cantiques du pouvoir messie arlésien

l’argent pourri du fric-frac et ballet d’craint

 Tant et pis en corps de douleurs

que l’encre du sang sort l’espoir comme un cerf-volant

chaud geyser qui accouche l’amour dans le cimetière de la haine

voilà pour quoi les mots peints

cousent les ah poseurs de maints gurus au patchwork des silences…

 Niala-Loisobleu

20 Mars 2015

Aujourd’hui, 12 Décembre 2016, je persiste et signe.

N-L

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