ALTITUDE
Aux chemins qui s’étirent de si loin, les rides du terrain ont fait des pattes d’oies redirectrices.
Des brises-glaces, ouvrant des courants dans les impasses.
Air droit devant.
Par l’interstice d’un Décembre, passe un signe comme seul un homme ayant gardé assez de l’animal,
peut en corps capter le signal.
Jusqu’au menton, d’une plage à l’autre versant d’une huître baillant aux moins clairs d’une cabane.
Goudrons échappés des pollutions d’embouteillages – deux vies posent leur masque à l’ozone –
arrêt suffocatoire.
Un été pas comme les autres, en plein hiver, ne voulant plus être en quelque sorte.
ça suffit.
Eté marre.
été arrêtons.
Soyons être
Un tout petit trop temps de pause va s’achever. Ils rentrent !
Je m’étourdis d’un plus de liberté,
Je m’étourdis d’un plus de liberté,
Rideau de fer, chape de plomb, coupure du fluide, stop
rebranchons-nous comme l’arbre se dégourdit d’un désir de bourgeons
Du haut de leur ciel…
Niala-Loisobleu – 12 Décembre 2016
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