
PENSEES DE MONTAIGNE 1
Je vois que plusieurs vertus, comme la chasteté, sobriété et tempérance, peuvent arriver à nous par défaillance corporelle. La fermeté aux dangers (si fermeté il la faut appeler), le mépris de la mort, la patience aux infortunes, peut venir et se trouve souvent aux hommes par faute de bien juger tels accidents et ne les concevoir tels qu’ils sont. La faute d’appréhension [=incapacité à se rendre compte d’une situation] et la bêtise contrefont ainsi parfois les effets vertueux : comme j’ai vu souvent advenir qu’on a loué des hommes de ce de quoi ils méritaient du blâme. (Montaigne, Essais, II, 11 ; nouvelle Pléiade, 2007, p. 447 ; Pochothèque p. 673 ; Villey p. 426).
Combien d’opprobres restent à venir ?
Je l’ignore, ce que je sais en revanche c’est que la vision de Montaigne me porte.
Merci Fernan.
J’aimeJ’aime
C’était le début de la connerie humaine….quel chemin depuis Montaigne, mais en cette matière l’Homme est prodigieux ….
Merci elganspo.
J’aimeJ’aime
Être d’exception, ça confirme la règle…
Merci carnetsparesseux.
J’aimeJ’aime
Cette ferveur, comme elle fait aujourd’hui défaut à notre tant…
Merci Ela_F .
J’aimeJ’aime
[…] via PENSEES DE MONTAIGNE 1 — Niala – Loisobleu […]
J’aimeAimé par 1 personne
En voilà un que je n’appellerai jamais l’amer Michel…
Merci Isoptech.
J’aimeJ’aime
Ici pas de place pour les sourds…
Merci kreakhaos.
J’aimeJ’aime
La lumière fait tout pour ne pas entrer en ménage avec l’ombre…
Merci DI
J’aimeJ’aime