A PROPOS – JONCTIONS D’ATELIER 3
BLUES DE MIE NUIT
Que ceux qui croient que le blues est l’expression du cafard, s’écrasent. D’abord le blues est Art. L’expression d’un peuple esclave se libérant en chantant.
« Au menu du jour, je mangerais un home-sandwich, assis en terrasse du bord de mer. Quelques oiseaux marins en pavois sur un air d’accordéon émotionnant une plaine de fesses pour que ça saute à la corde du grand-huit. Puis dans la rumeur écrasée j’irais marcher sur la pelouse interdite du paradis perdu au devant de l’écrivain-public déballant ses dernières volontés avec son orgue de barbarie (la couleur du temps) à l’adresse des illuminations de nos ailes…
Merci beatricelise. «
Vie triée ! Vie triée !
Mi-nuit déjà, c’est vrai que quand y fait noir au mât teint on voit pas Claire même avec les volets ouverts.
De la couleur le blues en a des arcs-en-ciel, mais sous le derme ouvert à coups de cœur.
Comme dit Moïse quand y s’traverse not’désert : « Miserere ».
D’avoir le visqueux du couloir qui patine en lise sans lettre et moindre petit mot de nouvelles, les suints du mur en labyrinthe, on dira ce qu’on en voudra, mais ça mine au tort.
« Tiens bonjour Céleste, ce jour auras-tu fin, pareil que quand sur la table tu mets le soleil cuit dans tes roux sillons -quelque chose de tiens naît si road revenu- air de tige-de-botte léché de vent d’autan d’arômes pistant la garenne au son des envolées de jupons en garrigue à la seins libre. Ô que mettre l’oreille à ta rosée ça donne à l’arc une bonne raison de bander l’écoute. Loft pour loft, ma Belle, tiens bon la baume ! »
La bandoulière de tes jambes autour du cou, me dis-je en peignant Muse, c’est ce que mes épaules préfèrent pour tenir la guitare un soir pareil à un tant tôt qu’on s’regretterait pas d’avoir con eu. De l’amour, de l’amour, bordel, plus de ris d’ô en tringle de jeûne. Viens m’refaire beaux yeux pleine bouche à deux dos, ta chevillette a cherrera en m’aime temps que ça me libérera l’espar dans l’herbe. Les colchiques nous empoisonneront plus, Mieux elles nous rendront à la vie, heureux d’être des chiens !
Niala-Loisobleu – 3 Décembre 2016
https://www.youtube.com/watch?v=0Sl8JH2jq0g

J’casserais la glace au pic, plus voir les vilaines images de faim du monde sorties du thym. Quand les grattes tirent ma colonne, mes vertèbres en pincent pour le coup de rein. Debout les mors, que j’te monte la zone au bord du rivage pour lui donner que de l’ô à boire…
Merci Michèle
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Moi je passe ma vie à remuer des clés
Qui font un bruit tout blanc pareil à la lumière
Qui pend
Des réverbères enrhumés
Moi je passe ma vie à agiter des clés
Et dans mes rares moments de réflexion
J’épaissis la poussière qui obscurcit mes chaînes
Moi je passe ma vie à faire sonner mes chaînes
Je suis celui qu’on ne viendra plus voir
Celui qu’on ne voit pas s’agiter dans l’automne
Moi je passe ma vie à me cacher mes chaînes
Moi je passe ma vie à essayer des clés
Paul Vincensini (Le masque de la dérision)
A ceux qui ventent tout sauf leur iconséquence…
Merci Sana.
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Sur l’ondulé du chemin, j’suis passé à un cheveu de ce qui pousse à défriser, c’est trop raide…
Merci Emilie.
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Ce qui ce prend à deux mains garde tous jours l’espoir en vie !
Merci Ela_F.
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Quand je prends ma guitare j’attrape des papillons avec mon filet de voix. 😉
C’est mieux que d’avoir les abeilles.
☆☆☆☆
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Ton filet, je vois, sait faire pro visions. En matière d’à v’nir, c’est mieux qu’une promo chez le clair. Surtout que te grattouchant le point j’ai…t’as toutes les chances de trouver la tessiture pour laver l’aria de ses encombrements !
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Un aveugle en me décrivant chaque détail de ce que je n’entendais pas, me fit voir la seule véritable image de ce que j’avais sous les yeux….
Merci Manache Poetry.
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Ce que je connais le mieux grâce à « mes amis » c’est l’ingratitude…
Merci DI
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