« LEGS » – NIALA 2022 – ACRYLIQUE S/TOILE 46X38


NIALA

« LEGS »

NIALA 2022

ACRYLIQUE S/TOILE 46X38

Se voulant terrestre la dernière croûte

faite ce Premier de Juillet 22 n’est qu’écorce et sève réunies

le battement de pouls laissé à l’humanité

Auto-portrait du Peintre Niala en son Jardin

Métaphysique testament

rédigé de la main-gauche, en pleine conscience moins les jambes

jardin intégral

A droite, le monde fenêtre fermée dévoile son identité

A gauche, la main de l’artiste indique la toile comme fenêtre grande ouverte

avec les maisons pour symbole de construction

D’humbles anémones signifient la foi sacrée de mon amour

où le rouge marque la passion de l’être

avec le citron de l’acide que l’Homme presse pour corrompre

Ce que refuse le soleil niant l’abandon à la branche du chevalet pour m’empêcher de tomber.

Niala-Loisobleu.

1er Juillet 2022

L’OISEAU AU LENDEMAIN DU LEGS

L’OISEAU AU LENDEMAIN DU LEGS

La barque est prête pour assumer la dernière traversée, le nautonier à reçu les instructions du notaire pour mes dernières volontés

On extraira les flûtes et leurs charmeurs de serpent du panier

en ne gardant que le pur du sentiment, le verger, le chantier naval et son herminette, la forêt et l’Arbre à Médecine, l’Indien et son Amazone et toutes les couleurs ocres de son corps

D’un jardin-flottant l’étendue du lacustre , ses éléphants + la Plaine des Temples et la Baie du Mékong

Passé les Guichets du Louvre, les dames de Mayol, mon tricycle, Guignol et le manège de chevaux de bois

les bateaux de papier du Grand-Bassin des Tuileries

Ma rue de Verneuil sans autre partage que celui d’avec René et Marthe

Puis mon Ecole du Quai Malaquais

Enfin le vivant du dernier amour-mort…

Gardez tout je vous donne l’espoir pour seulle vérité

Niala-Loisobleu – 2 Juillet 2022

Chute d’eau – Pierre Reverdy


   
  
 

Chute d’eau – Pierre Reverdy

En face du mur sur la glace le périscope d’eau bouge et se rétrécit entre les montants verts de la cascade
Dans les parures du papier aux vitres jaunes d’où tombent quelquefois des feuilles sèches l’atmosphère sent toute la campagne au déclin de l’été
L’air est gai l’air est frais
Le ciel est plus bas et plus sombre
On compte d’ici là le temps qu’il fait
La mécanique jusque-là tassée dans un angle se déploie en montrant les engrenages à développements lents irrésistibles
Des yeux de feu des pinces de métal sensible
Le cœur jeté sous les coups du mouvement d’acier un peu trop plat
Le tout se meut trop aisément dans la chambre de chauffe et dans l’arbre où fleurit l’éclair du diamant et la manie des articulations artificielles
C’est un bec de gaz de triste mine et chancelant qui veille près du ponton et qui surveille
Mais les hommes sont à l’air plus naturel sur le
Mont
Blanc
Pierre Reverdy