
Jacques Bertin – Les Grands Départs
Qui saura où je suis passé ?
Je m’en irai sur une route
Fortuitement, sans qu’on s’en doute
Sais-je bien moi-même où j’allais
Téléphone le long des fils
Cœur fatigué, moteur fragile
Hameau désert et destinée
Dérisoire, décor futile
Quelqu’un appelle, il est midi
Mais d’une voix qui ose à peine
Tout dort, on dirait, tout est dit
Et votre tendresse incertaine
C’est par une blessure ancienne
Amis, ô vous m’abandonnez
Sauvez-moi, étrange est ma peine
La vie s’écoule par la plaie
Je m’en irai dans le silence
Dans mon silence recouvré
En haut des prés, dans mon silence
Et dans l’herbe où j’aurai passé
L’amitié des choses inertes
M’enveloppera pour ma perte
De minutes, d’ondes, d’années
Et dans le blond devenir immobile, je mourrai
Jacques Bertin
De belles paroles qui parlen d’ amour, parfois elles donnent envie de rentrer dans le c´ble téléphonique, il vaut mieux entendre la voix de l’autre, sans aucun doute vous saurez que si elle vous correspond, de si belles paroles, pour éviter les lettres sans réponse, ils voyagent á travers le cáble téléphonique c’est de la poésie…
Merci Alain
Bonsoir
Evlira
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Les mots ils leur arrivent de boire la tasse dans le temps de parole sous-marin du cable, heureusement qu’ils passent par le Cap de Bonne-Espérance et c’est pas mieux de vouloir traverser en canot…Merci quand même, Elvira.
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C’est vrai, des mots comme la douce maniére, comme tu dis, la fin de l’espoir c’est mieux, attendre, ta poésie est belle… Merci Alain.
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Je suis contente que mon idée vous ait plu, c’est delicieux, bon pour le froid et la bonne humeur, si vous m’envoyez une tasse par mail ele sera la bienvenue.
Bon ami, je vais continuer á écrire, je dois publier.
Merci Alain.
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Attention elle est partie…
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Je ne comprends pas la traduction
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J’ai envoyé la tasse de chocolat
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Merci Alain
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