La vérité du drame est dans ce pur espace qui règne entre la stance heureuse et l'abîme qu'elle côtoie : cet inapaisement total, ou cette ambiguïté suprême. Saint-john Perse
Au centre de l’apporte la main attend qu’on frappe depuis le tant qu’on a tout pris chez l’Auvergnat
La Route des Crêtes chassée de la nature par les motards est devenue un circuit de vitesse où les marcheurs de St-Jacques n’entendent plus la mer en se collant la coquille au tympan de la première église
Pour voir un Odilon à sa taille ma voisine m’a demandé une bonne adresse à soutien-gorge
Je lui ai répondu que Redon ne faisait rien pour les plates et j’ai mis ses fleurs sur la première tombe des péris en mère avant de donner à manger aux abeilles
Nous n’irons plus à la pêche aux moules, réservant nos sorties à l’étalon pour enrayer le développement de la contrefaçon de l’intelligence artificielle avant qu’elle ait le dessus
Un enfant qui viendrait au monde en poussant le cri de ses parents à sa conception, aurait une tessiture à effacer les gagnants de ce foutu hit-parade actuel
Mille pertuis me restent à la fenêtre qui part de derrière la bouée du marais
sur leur rocher l’embrun fait bidet pour la promenade à jet central.
Comme un éboulis musical s’éloigne le son, il dévale. Avec lui se dispersent les voix réunies aux volutes arides des crevasses ; le gémissement des pentes, entre les vignes que l’entrelacs des racines enserre. La falaise n’a plus de sentes, les mains s’agrippent aux branches des pins nains ; puis tremble et décroît la lueur du jour ; un ordre descend qui dégage de leurs limites les choses qui ne demandent qu’à durer désormais, à persister, avec tout leur content de labeurs infini ; un écroulement de pierraille qui du ciel s’abîme sur les rives…
Dans le soir qui s’étend à peine, arrive un hurlement de cor, il se disloque.
méduse l’auditoire mets sac à côté nord et mise du crocodile dans ta mare ouest démode du croissant au court à demi est toast à taire consomme le décideur sud sors ta mince camelote du désert oui-da monte maturité à la corde cuisse de dos
conduis le sommet au Tati à créer de dos accoutume-toise : méditer salades nord détourne-toi du commerce assis là et da contracte l’idiome dur de masse à ouest comme sa décision dérate ta rotule sud adulte du sans mémoire accorde-toi est
situe dam le contour de ma croisade est conte le traumatisme coi du rasé de dos modèle de saut ton moi si caractère sud miette accumule des oasis radote nord admets le concert du soir à mardi ouest immole ton étude s’écrit courses à dada
commente la cause sois de tout Derrida souris au médicament coloré daté d’est décide des mots à courir l’amante ouest acclame ton truisme au soir d’été de dos
couds la tête assidue mérite coma nord incise ta dermatose morale de coût sud
et commande l’écriteau d’os à sortie sud considère la tasse comme toiture du da cuis le camaïeu de mots et torsade nord accommode l’autorité de sardine US est commets la couture de raisin à et de dos décommande aussi le tricot rade ouest
cascade la moto de dire terminus ouest déçois le las à trou de commentaire sud acclimate ton trousseau de rime de dos soude la contumace d’iris motte réséda cuisine de coteau mords le matador est détruis cocotte malade au messie nord
décroise la sciée du tam-tam nord-ouest amortis le roc est ce demain d’ouate sud tic tiré da essore la communauté de dos
Raymond Queneau ou l’oignon de Moebius
On rime do, soigne ma nuque, double noyau, Une ouïe d’embryon la souda, gnomonique Non né d’audible mosaïque, gourou moyen Ou mi-badge au Numide, noyons l’Orénoque. Une monogéoludique m’a boudiné rayons Du globe maya un soir monodoué quenine !
Or, nid mou ou mou, bégayons de la quenine. Sème, ma gonodoque, un rien d’oubli. Noyau, Un duodégnome oblique au moi en rayons, Idem ondoyons rue l’aube au gnomonique — Un nu, oui-da : on gomme sa Libye d’Orénoque Ou la nonne d’amour es bigoudique moyen.
Qu’on nous doue la big âme noire du moyen. Boy du gonodrome au sein mou, laque Nine. Nue. sa momie au nylon du Gobi d’Orénoque ! On masque le bourdon — neige-moi du noyau, Où à une myriade, son double gnomonique M’ennuie, d’où, on boude ma logique. Rayons
Au menu — nœud monodique oblige — ‘rayons’ Où souque la bigamie non ronde — du moyen Nie le doudou; embrayons au gnomonique; Un boa du Sodome y go, more, à l’unique Nine, Ninon, ma gourde moqueuse, bolide noyau Bigle au duo mou, mayonnaise d’Orénoque.
Ysabeau mouline du moignon d’Orénoque, Ondée du on, genou maboulimique, rayons, Mon aine ombreuse qui gondole du noyau, Ma sourdine, ou bouée d’Algonquin moyen, Monogyne amadou d’où s’éblouir quenine, Rude madone, un soi, le boyau gnomonique.
Soudure, aboulie d’anonyme gnomonique, Digue, bain mou, s’y adonne mou, l’Orénoque. Origène, son bayou doum-doum la quenine. Midi, eunuque abondé, monologue rayons. Moule, on burine sa gonade — quoi du moyen ? Rôde, ô muqueuse mignonne d’aboli noyau
De l’amour en noyau boisé du gnomonique, Bague au Nil, dominos du Moyen-Orénoque, Monde ou rayons du moi, bouge la quenine.
Les hautes herbes de Hubert Voignier Aussi je m’en vais par les routes pluvieuses ou ensoleillées d’avril, bordées d’orties vivaces et d’ombelles géantes, dont les petites grappes de fleurs blanches gravitent comme des galaxies dans l’espace poudreux des talus et des fossés, à la recherche de ces champs d’herbe haute rehaussés de fleurs — faisant ressurgir en moi le souvenir d’enfance de vertes prairies constellées de narcisses au parfum amer sur le plateau d’Hauteville — à travers les voûtements grêlés des sous-bois ou les vastes nefs renversées des platanes le long des nationales, je pars à la rencontre des hautes herbes comme à la découverte d’un grand pays luxuriant où je désire m’immerger pour ne plus refaire surface. Je m’élance à la conquête de cet au-delà de verdure où l’on puisse vivre à jamais sous les lois de vigueur et de profusion végétales, où l’on puisse s’abreuver à cette fontaine de jouvence printanière, et atteindre par là à une forme d’éternité qui soit verte.
C’est ainsi que dans cette lave suspendue au-dessus de nos têtes de mon couteau c’est fendue la goulée d’air salvatrice
Dans la braise incandescente, des fleurs blanches suspendues comme un grand oiseau jaune déversant de la pluie pour passer
Et saisir à la pointe du versant la dorsale qui remonte le vallon au départ de tes hautes-herbes d’une nouvelle vision. Au virage de la source un monticule garde l’eau, j’ai pu m’y rafraîchir et finir par gagner les aisselles en cordée des deux mains au sein du refuge.
Le bleu pâlit, touche la cuisse, plus vif entre la jambe et la hanche. Entre les seins, le bleu exulte; autour des seins, je le vois grossir, enfler comme une bonne bête à dieu. Le voici jeté sur la vitre où la tête apparaissait. Quelle hécatombe bleue! Quels bleus dégâts, quelles scissions parmi tant de franchises ! De haut en bas, la limite est tracée, rapace, chenille bleue, pour assouvir le papier, l’œil élu. Du temps où le bleu était pur, dirons-nous désormais.
Un gris léger touche le regard, lui donne un poids de navire ou de fruit. Que sais-je de ce que je devine? Que sais-je du goémon, de l’écrasement que les jambes cachent? Entre les jambes déferle l’innocence. Et je comprends de moins en moins la lutte infirme du corps avec lui-même, la sagaie sous le crachat toujours bleu de la vie. Les jambes en haleine, le papier les a nourries.
Léger. J’ai. Dans les mains, le vin caresse les veines. Grumeaux de rouge en relief sur cet épais papier où tu passes ta vie. L’haleine à givre est en voie de disparition. Ils sont assis, remuent à peine, sont ensemble, assis dans leurs jambes, et leurs corps sont piqués de rouille et de bleu. Un long bras descend vers la jambe où nul sexe n’entretient l’illusion. Entorses et blessures, coups de toutes sortes, visages mangés de brouillard bleu montrent bien qu’ils peuvent à peine répondre aux questions sans ronces, aux questions les plus simples.
Moi j’ai tendu mes doigts rouges de sang, de sang de chien, de sang de taureau, de sang de bouc.
J’ai tendu mes trois doigts aux vents aux vents du Nord, aux vents du Levant aux vents du Sud, aux vents du couchant; Et j’ai levé mes trois doigts vers la Lune, vers la Lune pleine, la Lune pleine et nue Quand elle fut au fond du plus grand canari.
Après j’ai enfoncé mes trois doigts dans le sable dans le sable qui s’était refroidi. Alors Mère a dit : « Va par le Monde, Va ! Dans la vie ils seront sur tes pas. »
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