La vérité du drame est dans ce pur espace qui règne entre la stance heureuse et l'abîme qu'elle côtoie : cet inapaisement total, ou cette ambiguïté suprême. Saint-john Perse
Derrière les murs dans la rue, que se passe-t-il, quel vacarme Quels travaux, quels cris, quelles larmes ou rien, la vie, un linge écru Sèche au jardin sur une corde, c’est le soir, cela sent le thym Un bruit de charrette s’éteint, une guitare au loin s’accordeLa la la…Il fait jour longtemps dans la nuit, un zeste de lune un nuage Que l’arbre salue au passage et le cœur n’entend plus que lui Ne bouge pas, c’est si fragile, si précaire, si hasardeux Cet instant d’ombre pour nous deux, dans le silence de la ville
Si les feuilles tombent en Automne ça ne coupe pas la racine
Ce mercredi la lumière se renfrogne alors que la lune donne des cornes. Quelle débandade en surface, sauf que le fond lui garde le soleil intact. En refaisant sa vitrine, l’influenceur (ignorant comme le veut internet) n’a pas retenu qu’elle reste toujours nue et se fout de se fendre d’une culotte. Le permis de construire c’est ça son truc. D’où venir planter sa tante pour s’héberger at home lui a paru résidentiel. A l’heure où le migrant se noie au profit du négrier, elle assure le gîte et le couvert, enfin pour le couvert c’est une façon de dire que son puits est conforme à son habillement. Mer si tu savais tu laisserais les Canaries arrêter de faire du transit clandestin vers l’Europe. Tiens je suis sûr que le volcan cesserait de faire de Palma la terre brûlée. A force d’abuser de la nature en tournante l’homme fait de la pandémie
Moi j’ai fait de l’anémone, je voulais te le dire, bien que la Chaume vente le mauvais esprit d’un jour de merde
Sûr que tu l’as senti, la bruyère s’en ait réjouit
Quand l’essence ne transite pas par Dubaï le foutre ball ne me pourrit pas la vie
Le Capitaine emmène les élèves à bord de ton bateau insubmersible, ça prive les parents de réclamer pour la mauvaise note justifiée de leur gniard
Au coton des dos où l’injustice est noire je souffle dans la trompette une pensée pour Juliette, c’est comme ça, j’ai dans la poitrine des passages d’amour plus fort que la misère de vivre
Le chat court sur les tuiles
Arrivé à la gouttière il se voit en reflet sans que la beauté de son poil le rende narcissique
Quelle merveilleuse sensation Ô puissant corps à corps Tu déchaînes toutes nos passions Transformes nos sueurs En magnifiques perles d’or!
Grand bonheur! Je laisse s’évanouir Mes plus grandes peurs Je ne peux que me réjouir De tes « coups », Ô sublime sort: Infini désir, Fabuleuse envie;
Sentir encore et encore Cette fabuleuse magie Pénétrer en force mon être; Lui rendre le plus bel hommage Pour qu’il puisse enfin renaître Grâce à ce superbe partage!
Furtif instant -Ô pure Folie-, Frivoles moments D’absolus délires Où nul ne te subsiste – Ô Plaisir- Tu guides mes sens Vers l’ultime jouissance!
« Sublime Sort » Copyright Joh Hope, 2011Extrait de: « Ma Petite Plume d’Or, mon Trésor »
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