La vérité du drame est dans ce pur espace qui règne entre la stance heureuse et l'abîme qu'elle côtoie : cet inapaisement total, ou cette ambiguïté suprême. Saint-john Perse
Sous le fenestron passe le zinc de la lèvre ouverte de la gouttière
pas n’importe quel soleil y coule
d’aucuns diront « quelle veine »
connaissant Marthe mon aïeule en vécu, bien que l’erreur puisse être humaine, je ne pourrai entrer dans cette façon de vivre livrée à la chance
C’est le faire qui bat qui forge, disait-elle
l’oiseau garde d’aile le pied mouillé de cette émotion du champignon de rosée du matin qui lève
Les petites-maisons blanches s’épaulent aux contreforts des rues qui montent à Paname, prêtent à mettre le Guadalquivir en Seine au pas de danse d’un cheval d’Ecole Royale plus effronté que ton chat qui vient s’étirer sous mes yeux quand j’ai la branche qui gonfle
Oui Xeres avec moi, Ma j’ai la main qui démange de te peindre
Tu vois l’effet du Pommeau ce que ça fait surmoi, les vitraux transpercent sans laisser passer l’ombre
Les fils que j’ai eu en Bretagne ne sauront jamais rien de ce que leur père avait d’esprit de suite. On a passé le tropique sans fête de la mère, ce qui n’a eu aucun effet sur le grand pavois. La marine n’épave que les faux-Capitaines
A l’accordéon d’un couloir de l’amor je pose l’étui d’un autre automne
rue de Siam
Gardant l’image d’un monde dépassant la merveille tronquée tant l’amour qu’il ne cesse de m’inspirer développe le contraire de son extinction
Du trait de cheval et du tanné de la courroie le harnais soc à taire au triage du grain et de l’ivraie
Soudain l’homme mûr d’une enfance à boutonnière gagne la vue de l’oeil qui grave dans son acide
Eau-Forte sensitive à percer la plaque
Née de l’incision du derme d’un voyage poussé cette fois plus loin
Sur la flèche de chapelles non éparses l’oiseau ne s’est pas posé, il a tendu l’arc pour un décochement vertical
Aux gouttières taiseuses l’ô versant alors son fluide a décapé de l’obscur en veux-tu en voilà
Tas de pois les rochers éperonnent le ciel bas en crachant le fourbe
Les pointes bretonnes banderillent les petits matadors roulant la caisse de leur ignorance sur l’estrade où la lâcheté se donne en scène, brutale et méprisante pour le respect inné
Comme du granit la bruyère trouve à boire à l’âme
La croix du cimetière porte à s’entourer d’une présence humaine
D’où l’envie de sortir mon cul de l’habit des convenances derrière lesquelles cette société inhumaine s’abrite
Là où le banc pour les phoques se passe de ballon rouge la charpente renversée est d’un bleu qui va au levé des retables mis dans la perspective de la puissance des colonnes
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