MAT AIR MANNE
Peindre pareil que donner à son âme
le droit de représentation
en tous endroits
Mars double stanee
d’acte et de pensée
par rapport au froid et au chaud de son poil
par le lieu que ses oreilles captent des yeux
par la spontanéité du geste mu de stimuli
de l’heur de son horloge interne
Devenir siamois du pigment
étreint du pinceau
buvant le médium
qui nargue le couteau
d’un désir d’empâtement
Matière de soi
née du quelque part d’autres
Sensualité affichée
par l’érection d’une forme
donnant l’orgasme à la composition
Peintre montre-toi nu
plus déshabillé que ton modèle
Dis ton combat pour trouver
ce que ton humilité doit taire
Couleur
tu es le teint du tant
dans l’humeur de ta souffrance du peu
Peindre avec l’alphabet de son écriture
du A comme je t’aime aujourd’hui
au Z comme en corps hier à deux mains
La peur unique au ventre
la peur qui crée
la peur qui stimule d’une poussée animale
la peur qui fait surmonter sa peur inadéquate
la peur qui veut que tu la lises espoir
Peindre alors m’aime au pire désarroi
un rond à remplir de jaune
souligné de bleu vertical
du mot venu sur le papier écrit à deux mat air manne
Niala-Loisobleu – 29 Mars 2018

A la trappe nuage, le ciel n’est toi que si t’as du sel pour lui mettre sur l’aqueux…
Merci Anne.
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L’allure du trait va selon son régime alimentaire…
Merci affranchie.
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Je suis passé d’un bleu au vers du supposé endroit où les deux bords se joignent. Je n’ai pas voulu demandé au concierge si tu étais là, les clefs accrochées aux gammes dépliaient en boucle les cartons perforés du manège. Les chevaux de bois regardaient au loin. Tous les enfants avaient classe. La queue du Mickey portait les signes évidents d’un manque. Certains jours les arbres ont les yeux troubles. Il n’y a pas de bateaux à voiles dans les bassins vides. Il faudra remettre des battements au coeur du temps présent…
Merci Barbara.
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Dans les yeux qui brûlent si le feu s’éteint c’est qu’au train les wagons n’ont pas été accrochés…
Merci
lesfaitsplumes.
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Dos contre face, ce qui fait relief entre en lice…
Merci Gilles.
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La pluie claque à gifler, il va falloir beaucoup câliner le soleil…
Merci Stéphanie je t’embrasse.
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A bleu mat air manne j’écris et dessine…
Merci Célestine.
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Merci Elisa.
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