C’est bientôt l’heur de sortir
Ma montre dans l’escalier s’arrête de courir
elle se pose au palier
la grande aiguille pour serrer la petite
à sonner d’amour, c’est bientôt l’heur de sortir
N-L – 13/03/18
Ma montre dans l’escalier s’arrête de courir
elle se pose au palier
la grande aiguille pour serrer la petite
à sonner d’amour, c’est bientôt l’heur de sortir
N-L – 13/03/18
Au détour
de la pierre lépreuse
Nitre trop salée
nitre assez poivrée
alors que le train filait
je mis ma tête à ta portière
en suivant le vol migratoire de tes seins sauvages
Dans la campagne où l’arrêt au gare n’est pas au trajet
ta robe affleura les pôles
l’austral feu de bengale offrande sa bougie flottante allumée
Les tuiles ne vont pas sur le Toi des roulottes
les chiens montent la garde, olé, olé, la poussière sautera toute seule du ballet quand sorcière tu l’enfourcheras…
N-L – 13/03/18
Me sortant la main du trousseau, je tourne de deux doigts le verrou, libérant l’accès public. Bien sûr à condition que….certain secret ne quitte pas son jardin pour franchir ma frontière. Le verrou tourne dans les deux sens…
Le soleil est là qui lèche le glacial du jour malade. Le crabe, reste à battre, un sourire, épuisé certes, se tient devant. Je repousse un peu le bruit des assiettes dans le bac à douche, la vaisselle s’égoutte parler au milieu de l’allée dans le caddy. J’ai envie de passer une chanson de peinture sur le chevalet. L’atelier que je tiens fermé depuis longtemps, s’anémie. J’irai dehors le temps de cueillir la vue d’un visage, une souffrance qui se partage, tire pas la gueule. Elle se refait les jambes à croire.
Les arbres vont bien dans leur tête, ça se voit en les prenant l’oreille au tronc. Ce qui bat, a la sève dans la veine, c’est pouls-droyant.
Niala-Loisobleu – 13 Mars 2018
Illustration: Peinture, Pierre Bonnard
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