INDIA SONG / SEQUENCE
Etendu aux plis du désert il s’épilait le vide de la coquille, pour laisser la chambre allouée soulever ses épaules à la pensée onduleuse des chameaux. Et moi pourquoi pourquoi pour moi, n’y aurait-il qu’une succession de fils fugueurs et de prometteuses ne tenant pas en place ? Mon enfance c’est vrai, a d’abord très bûchée à côté du programme…
Les yeux enfouis dans toutes les directions, il se dit
– Où que je regarde je ne vois que des bosses
pourtant mon Ami le vent
n’ignore rien de mon penchant à mettre les choses à plat
– C’est vrai mais tu rêves trop, me répondit-il en m’envoyant une poignée de grains dans les yeux
– Vois les choses en face
tu crois qu’il suffit d’être naturellement bon pour que le tant soit beau
c’est pas parce que tu vois le vrai apparaître en dépit des efforts du faux pour paraître
que tu vas initier un autre art de vivre
Cette manie des hommes de faire la roue
elle n’a nul besoin de la générosité
Tu donnes ils prennent
la simplicité ne mène à rien
le compliqué voilà comment l’homme se fait paon
et il adore
Le voilà devenu héros
Les grands mots du je au nom du nous
tu parles
c’est l’incroyant qui se devient dieu tout seul
de sa main
réflexe inconscient du mortel qui veut gagner l’éternité
Moi moi moi
c’est bien vrai ça que nous sommes tous égo
Le sable tournant le dos au sot
pris l’appel
et d’un élan du coeur
plongea dans la mer
en laissant les châteaux aux assauts de l’ô
Aux fonds du fond
il écouta le Capitaine se tenir la barre devant droite
monta au devant de la proue
caressa le rêve de la Muse en approche et descendit remettre le cap dans le bon sens.
Niala-Loisobleu – 11/03/18
MAGNIFICAT
Sable à l’étendue
le vent pousse la rencontre
au hasard
Du mont émerveille ?
On aime pas à foulées
La liberté des serfs viets
à la folie du pas du tout, disent les yeux de Marguerite au plus lointain entrés…
N-L
11/03/18
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