CHUTE SUR LES BORDS DU TEMPS
Sur le nez d’une ville,
la tête cachée sous un cercle d’aiguilles d’or
– est-ce pour clouer sous le charme de son plumage
le secret multicolore des paysages ! —
il gonfle son ventre de nostalgie.
Qu’il était doux de rire du sort
ainsi qu’un homme dont le vin a bu le crâne
en se baignant dans les seins voilés d’écume
Va-t-il rouler au pied du temps
l’oiseau du jour, l’oiseau tout velu de couleurs
l’oiseau prodigue comme le printemps !
Il glisse ses paupières
comme pour fermer à son regret toute sortie.
Quelques minutes ont coupé de l’arbre son cœur : il doit rouler le long des pentes.
Son sang d’aigle vaincu, son sang noir,
a coulé sur la terre
comme les bouches muettes de la mort sur les cimetières.
Lucien Becker

Le confort en art, c’est comme manger plus que de besoin, ça assoupi, fait bailler et roter..Bien trop d’air en sort. Il y a cet émerveillement qui peut aussi bien naître de ce qui fait mal avec un lâché créatif. Rien à voir avec le sirop que les médias dispensent en vaccin. Mais tu le sais mieux que personne, ce que tu écris ne provient pas d’une pochette surprise.L’herbe aurait une verdeur différente pour certains selon l’endroit où on la trouve. Ce qui m’amène à penser que parfois la couleur est totalement incomprise. Comprendre c’est tellement autre chose.
Merci Barbara.
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Parfois l’air reste coincé dans la pochette surprise qu’avec sagesse on a refusée, pour préférer écrire sur tous les corps blessés en wagons de lucidité douloureuse…Allez à la mort, oui, mais en pleine conscience…
Merci Alain…
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merci
Gilles Labruyère
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