FRIDA KHALO – LA BRUJA

Tant la neige
voix blanche
mine de crayon
qu’on s’entend à peine
parler tout seul
sur les lignes de plomb
N-L – 19/03/18

A travers l’écorce
un chemin se fait canif aux poignées
il reste rien à cueillir dans les rizières sèches
le printemps a toujours poussé de vent la flamme de l’offrande
Les vertes herbes ouvrent la tige, oh respire, chaque jour et plusieurs fois la marée suit le mouvement perpétuel de la renaissance
Si il neige c’est un dérèglement que les hommes s’affairent mieux que personne…tiens les deux bords au plein milieu, comme des enfants portent la traîne de la mariée à l’écart des grandes orgues.
Bien sûr que tu peins en corps…
Illustration: Pierre Bonnard
Niala-Loisobleu – 19 Mars 2018
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.