
Créé d’Ô
Un matin chassieux qui souffre d’avoir la patte enlisée
s’étire lentement de la nuit.
Ce fut une nuit de chine où les ombres n’ont fait que du porte à porte
au lieu de dragons vomissant du feu des souvenirs défunts. N’en parlons plus, le lapin est cuit.
Mais que cette nuit fut proche d’un matin qui peine, noué aux non-dits
Quand mes rêves prennent la mer c’est pas pour aller à la pêche, mais avec l’intention d’aleviner.
toute la connaissance du noeud marin se met alors en attente de sa capacité à faire des entrelacs.
Le ciel d’amour ouvert
Une jarre plaine
Le ricochet traversant sa voix d’une rive à l’autre
Ne pas être tendance, juste soi. A la mode qui vient sans besoin de marché. Une enfance passé cherche inlassablement à se rattraper. Les déviances guettent au bord de la route. La tentation du moulin où on se jette par dépit est dessus. Je suis androgyne par nature.
Pour apprendre, en partage de comprendre, de vivre fusionné, de tolérer plus loin qu’un genre.
Rien qui tende homo.
Je n’aurai fait que passer, restant cellule de l’ensemble si j’ai construit. Ce que mon père me donne à vivre a jamais été mort. Ce que l’on m’a privé d’avoir en l’ayant jamais né tape contre la cage de mon ventre pour accoucher.
Je veux être deux en un seul.
Niala-Loisobleu – 15 Mars 2018
Merci Christophe Guitton.
J’aimeJ’aime
Être simple est rendu impossible ? Je refuse d’y croire en étant rejeté à le vivre.
Que c’est bête l’Homme. J’en ai le dos d’âne.
Merci Barbara
J’aimeJ’aime
Regarder la nuit battue à mort; continuer à nous suffire en elle.
Dans la nuit, le poète, le drame et la nature ne font qu’un, mais en montée et s’aspirant.
La nuit porte nourriture, le soleil affine la partie nourrie.
Dans la nuit se tiennent nos apprentissages en état de servir à d’autres, après nous. Fertile est la fraîcheur de cette gardienne!
L’infini attaque mais un nuage sauve.
La nuit s’affilie à n’importe quelle instance de la vie disposée à finir en printemps, à voler par tempête.
La nuit se colore de rouille quand elle consent à nous entrouvrir les grilles de ses jardins.
Au regard de la nuit vivante, le rêve n’est parfois qu’un lichen spectral.
Il ne fallait pas embraser le cœur de la nuit. Il fallait que l’obscur fui maître où se cisèle la rosée du matin.
La nuit ne succède qu’à elle. Le beffroi solaire n’est qu’une tolérance intéressée de la nuit.
La reconduction de notre mystère, c’est la nuit qui en prend soin : la toilette des élus, c’est la nuit qui l’exécute.
La nuit déniaise notre passé d’homme, incline sa psyché devant le présent, met de l’indécision dans notre avenir.
Je m’emplirai d’une terre céleste.
Nuit plénière où le rêve malgracieux ne clignote plus, garde-moi vivant ce que j’aime.
Sur une nuit sans ornement
René Char
J’aimeAimé par 1 personne
Je le dis-san cesse à mon miroir en cherchant à franchir ma vue:
Seule la nudité dit…
J’aimeAimé par 1 personne
Il faut être l’homme de la pluie et l’enfant du beau temps.
Le Marteau sans maître – René Char
J’aimeJ’aime
Elle dit sors de ton manteau, jette le poids des retenues de ton débit, avance à te franchir… montre-Toi, ne te retiens pas à ce qui te recule. Ce qui t’es du ne peut sortir que de Toi. Les autres ne te connaissent que pour ce qui les intéresse
On est l’élan de son Tremplin Barbara ❤️
J’aimeAimé par 1 personne
Un sentiment de vouloir jamais connu, les circonstances actuelles prêtent à vivre et à aider à vivre.
Merci Célestine.
J’aimeJ’aime
il y a de nombreux passages à niveau sur nos rails. Seuls quelques uns non-automatiques, demandent la présence de l’éclusier, ils ne fonctionnent qu’à la main…
Merci
lesfaitsplumes
J’aimeJ’aime