ROUGE BAN BLEU TRIPLE BANC
Stanilas était mieux versé dans les grilles
que dans la porte
Pourtant j’ai reçu un carton
d’un bleu banc
que la mer avait rempli de son sel
à l’apporte du soleil
le fils se faisant cygne
Je m’y suis assis les yeux fermés
banc de la Place du Forum
Pompidou marchant à son tour sur une grille
cette fois de métro
s’est soulevé jusqu’au ô
façon Marylin
T’as d’belles cuisses ai-je dit à ma Muse
en plongeant au bain de ses yeux
seins dans les seins
Notre-Dame n’ayant pas retrouvé son bourdon
et Rome toujours sous pape
il a fallut qu’une mouche débarque en marie-salope
Eh l’Oiso je monte à bord
dans ta trière ya du bon suc de vigne
et les cales en jarres telles que mains tenant
la porte est double
et le bleu triple
sous les fées de l’Al cool
Les rameurs tenaient le marchand d’esclaves
par le fouet du tambour
et la chaîne galère vaine et ri hyene
par la peau des couilles
devenues si bleues
qu’on aurait dit la porte de vingt cènes
en position des tireurs couchés
Que du bonheur en bleu de chauffe
l’ô fourneau rallumé
les mines réjouies du géniteur et d’un de la progénitue
trois moins deux et je retiens un
trempant jusqu’au cou
dans l’encrier
pour peindre
en qu’aime et narre
la voie du bleu d’un triple ban
comme si un ange pouvait être haut-de-contre
Niala-Loisobleu – 14 Mars 2018


Ni la mouche ni la muse est-ce que je peux être l’ange?
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« NOUVELLE PRISE DE LA BASTILLE »
Le soleil travaille sur l’ange
Et lève lentement sa caresse
De dessus les bastingages des toits
Pendant que – sans tendresse –
Les phalanges des fauves
Avec leur rage
De vitesse
Titillent de leur loi
La Place de La Bastille
Encore sauve de
Leurs batailles …
Une brise fraîche bouscule
L’air des boulevards –
Brèche à la poussière
Qui les érode
Elle accommode le capharnaüm
A son acre silence
Et brusque
L’âpre
Cafard d’où l’on pense
Basculer dans
Le chaos
Alors – tête vide –
On entend volontiers
Moucheter à nos oreilles
Notre musique qui veille
Et déride le temps
Replié sur
Lui-même
Et – à l’article de la vie –
On se targue d’un poème à nu
Sur les vagues qui entraînent
Dans une fosse à purin
Les gammes fausses
Des revenus du
Turbin
Voilà que cette arène –
Mouise pour vraie scène
Se voit s’épuiser
Chaîne après
Chaîne…
Assez crié ! Vitesse !
Assez pliée la caresse des sens !
L’essentiel monte des arbres roux
Vers le ciel rougissant
Où l’on sent sabrer
Le soleil en sang
Fondu hors
Des rues
Puis l’humeur de la ville – divisée ? –
Finit de s’ameuter des
Consciences serviles
Avisée – elle commence
A vibrer sans
Se hâter
Pour la science tranquille
Des lueurs…
Derniers soubresauts des falots
Avec leurs phares
Crépusculaires…
Et c’est le saut
Dans la lumière du soir
Où s’affale le jour
Médusé par
Les muses
Qui ajourent
L’espoir
Et c’est l’heure des lucioles fixes
Qui auréolent le sol
Et s’alignent
Comme
Pierrots Lunaires
C’est l’heure du Phénix
Relevé de son anonymat –
Ange levé s’animant
Électrique
Avec fleurs des drapeaux
Qui font danser
Son silence –
En robe légère qui enrobe
Avec leur port
Multicolore
Le dessous de sa peau d’or
Et la ville trouve raison
Sans même une étoile –
Laissant friser
Sa chair grise
Sur ses pieds – reliés
Par un voile rieur –
A son ciel
En sueur
Que renchérit un sable clair
Sur l’obscur de ses murs
Cachés par
Les arbres non-encore dénudés
Par le sabre de la saison
Qui – ô Surprise
Si tendre –
Élude ici sa prise
De cendres sur
Leurs corps
Minod Alain
Plus de « likes » sur mon WP… impossible de savoir si j’aime ou pas Barbara
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Ceux qui m’aiment ont trouvé la parade pour liker quand-même…
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j’suis rien d’un likeur mais je commente, un tort à revoir ?
http://www.revue-texture.fr/quand-le-coeur-et-les-mots-boitent.html
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Non.au contraire.ça a la gueule de l’engagement.
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Les guignols de WP sont vraiment des coms hics…d’un ôté plus de likes et de l’autre…..j’ai jamais été qu’un déserteur…j’suis du tant de Boris…Vian…
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Merci Max-Louis.
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Merci Audrey.
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Merci dilip.
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J’aime, tu le sais, voyager au travers de tes mots… j’y rencontre ton âme et cela me rend heureuse tant ses paysages sont beaux 💙
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