FENÊTRE SUR
Me sortant la main du trousseau, je tourne de deux doigts le verrou, libérant l’accès public. Bien sûr à condition que….certain secret ne quitte pas son jardin pour franchir ma frontière. Le verrou tourne dans les deux sens…
Le soleil est là qui lèche le glacial du jour malade. Le crabe, reste à battre, un sourire, épuisé certes, se tient devant. Je repousse un peu le bruit des assiettes dans le bac à douche, la vaisselle s’égoutte parler au milieu de l’allée dans le caddy. J’ai envie de passer une chanson de peinture sur le chevalet. L’atelier que je tiens fermé depuis longtemps, s’anémie. J’irai dehors le temps de cueillir la vue d’un visage, une souffrance qui se partage, tire pas la gueule. Elle se refait les jambes à croire.
Les arbres vont bien dans leur tête, ça se voit en les prenant l’oreille au tronc. Ce qui bat, a la sève dans la veine, c’est pouls-droyant.
Niala-Loisobleu – 13 Mars 2018
Illustration: Peinture, Pierre Bonnard

Et leurs branches sont des doigts…
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Il faut laisser à la fatigue l’envie de passer. Après elle ira voir ailleurs. Ce qui reste étonnant dans l’état semi-comateux, c’est la netteté des seules choses auxquelles on tient. Et ce malgré ce qui porterait à vouloir en faire douter. En rebelle, je me reconnais bien. Et si on peignait « merde » sur la porte du coincé cet a-m ?
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Oui.En bleu.
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En Gand bleu jusqu’au cou…
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Sûr! …Et on en sortira Ghandis !
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Les laissant n’hein
à leur manque de seins
ah la plate attitude
c’est rock ailleurs…
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Merci Boris.
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Merci Célestine
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