SEXOPHONE
En râles tuyau à musique sur lequel les doigts vont et viennent
Tu montes et tu descends
Ondulant de la hanche
Lascive et rauque
Qui roule, presse et pice le bouton magique
Musique qui vit le jour en Afrique
J’ai les oreilles dans les cris
De ton ventre qui se tord
Sous mes deux mains
Le long des secousses courbes
Lançant ses ors en éclairs
Sexophone tu me rends fou
Les feulements jazz
De notre étreinte te font
Sexe saxophone
Vaginal instrument
Qui pleure par la corolle
Que je mord
A ras bord
De tribord à bâbord
Jusqu’au port de Don Byas
Où expire en chorus exalté
Le chant qui fleurit le soir monotone
D’une musique sauvage couronnant
Une ardente féminité.
Niala-Loisobleu- 10 Mars 2018
Illustration: Etude – Niala

De tribord à bâbord mais aaah hule le sextant, faut t-il que je ne me repose que sur mers bi-textiles?
J’aimeAimé par 2 personnes
hurle pas hule
remarque hule c’est bien aussi.
J’aimeAimé par 1 personne
Il y a de la l’hule être dans le ni-textile c’est de l’haleine de toro-mérinos
J’aimeAimé par 1 personne
ah saloperie d’Iphone;…ni au lieu de bi
J’aimeJ’aime
Quand le sexophone se lâche, ses vibres raclent à l’huile essence ciel le fil du parquet…
Merci Max-Louis.
J’aimeAimé par 1 personne
De l’haleine de toro-mérinos??? Encornets?
Terre à l’horizon! Tiens bien la barre capitaine!
J’aimeAimé par 1 personne
Le son du fond des gorges qui en Roland d’un bord à l’autre écarte de Roncevaux..
Merci Célestine.
J’aimeJ’aime