D’ENCRE EMOI
Bras d’un polaire tendu d’où sort un son d’oeil d’une première fois, la chambre accrochée solaire baigne au plafond un autre lustre, tremblant de son parfum de cire
Sous la moulure incurvée la chair des doigts quitte le lit, de son nombril le ventre crie sa renaissance. L’allume-être grésille au frottis d’une paume qui se balance de l’autre côté de la ruelle où la lirelle des lichens a gardé les senteurs laissées dans les habits. Du torse tombe la lourdeur de seins murs au touffu des racines.
Ombre en pleine lumière un voeu quémande d’avoir l’image de cette union du lieu, des acteurs
scène picturale du coeur clamant de la poésie.
Niala-Loisobleu – 7 Mars 2018

POÈME DU SOIR
Sur une couche pâmée
L’éclair qu’efface un instant
Met sa robe de fumée
Pour suivre au large le vent
Sur des terres sans mémoire
Chaque pied a son soulier
L’aile est blanche l’aile est noire
Le jour n’est lui qu’à moitié
Sur un manège de cendres
0ù l’homme n’est que ses pas
Le coeur a battu pour surprendre
Ce qu’un regard ne voit pas
C’est l’espoir qu’un monde à naître
De notre ombre ait fait le noir
Et nous riant aux fenêtres
N’ait que nos yeux pour se voir
Sous des quatrains qu’elle inspire
Aux jours qui doutent de toi
La vie a ses dents pour sourire
De ce qui fut une fois
(Joë Bousquet)
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Attraper la voix que l’épiderme met en murmures, pupitre branche, bruissement de notes…
Merci Barbara.
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Les cous loirs
se lèvent
le printemps dans leur saignée
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Regarde, dans le soir qui se penche
Là-bas, le voilier qui balance.
Qu’elle est jolie, sa voile blanche
Qui danse.
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L’allumeur de rêve, air ber, vertèbre la coque guettant l’estran…
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Ah non pas Herbert, hein, il y a déjà Max-Louis, Boris, Alain…
Ou bien alors convoquez Marguerite!!!
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Oh loin de moi Herbert…et encore moins l’envahisseuse… si c’est d’elle qu’il s’agit…assez d’embrouilles comme ça
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Belle voie que celle attrapée par le poil, et pis derme, tout ce qui dresse est levier de vie est-ce !
Merci Max-Louis.
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