
LES VOIES DE CRECELLES
Au pied du bas sein
la perspective du chant ailisé
éteint la flamme
Comme une seule ombre au tableau
Niala-Loisobleu – 6 Novembre 2021

LES VOIES DE CRECELLES
Au pied du bas sein
la perspective du chant ailisé
éteint la flamme
Comme une seule ombre au tableau
Niala-Loisobleu – 6 Novembre 2021

REMPAILLAGE
Décroché de la chaîne de montre
où l’étang de vivre n’est qu’un marécage de mots inventés
pour prendre l’heur qui s’en remet pas au vent qui passe
l’oiseau à l’abri des marchands du temple se relisse les plumes
dans le bon sens
descendu du rempart d’où ne se voit que rien venir
retendre la paille sur l’assise où trop longtemps le jeu musical a mis le cheval les quatre-fers en l’air
cinéma de quartier
Le Bon la Brute et le Truand repassé trop souvent.
Niala-Loisobleu – 6 Novembre 2021

Dans la chambre des enfants tout est simple, et poignant. La fenêtre est ouverte. Elle bat, elle respire. L’eau de la pluie ruisselle sur les marches. Il faudrait d’autres paroles pour éponger une eau-mère si amère. D’autres musiques pour danser. Devant la fenêtre ouverte, transportée.
Jacques Dupin (Ecart)
Nous avons fatigué l’orée des bois au point de tarir le brin de sève,
les cheminées refoulent de ragots et la suie nitre le devant-soi d’efflorescences sépia
Le fruit percé sanguine entre les dents du râteau
pourtant il reste dans les reins des vertèbres qui s’opposent à l’abandon.
L’amour n’apparaît que dans de multiples contrefaçons, coeur étouffé au sein de la prothèse mammaire.
J’ai cru et bien que ne croissant plus à mon âge, je rêve toujours du m’aime bleu apparent. Stupide au milieu des petits-hommes, vaillant chevalier au chemin de la croisade enfantine. Le sac de billes au moyeu du vélo, la craie au bâton de marche, des moulins à la sortie du remous des castors. La vague humaine phosphoriphore en gilets obligatoires sur ses routes pour s’inventer un reste de présence. Pauvreté en tous domaines, le drame du bulbe pour lequel le bio n’a plus de recours.
l’imbécillité avance à grand pas vers un néo-no-bel.
Hourra les réseaux sociaux essaiment la solitude en grand-format.
Mes amours pochés saignent sous les arcades. Le frisson se cherche au long des rues vides d’un centre-ville désaffecté. Vitrines à vendre, parcomètres volubiles et silence coupe-gorge.Refusant de mourir con, je tiens à le rester de tout mon vivant. Ainsi la bile qui ronge l’estomac ne viendra pas pisser dans mon encre. Le monde est décadent. Pas une raison pour sauter du train dans le précipice
Que la flamme vive !
Niala-Loisobleu – 6 Octobre 2017

L’oiseau est posé sur la veine du poignet de sa vie
cicatrisation ?
Le hachoir est sur le billot, il attend pas le Messie
Dans l’obscur installé, le jour doit lever son emprise de non-dits
Et il regarde en pesant la manière d’élucider la contradiction pour clarifier les circonvolutions comportementales d’une relation boiteuse
Facteur aggravé par le like ambigu
marquant certainement une possessivité exclusive à défaut de sentiment clair
Bon signe, le tableau lui, a tourné l’expression au contact du tain remis
Un enfant à la case départ marque la ligne de séparation entre ce qui flèche le bon sens et ce qui l’enlise
Tirer l’aile du moulin du marais sans sel ne peut avoir lieu en Mer Morte
Aux vignes qui ont apporté le vain, l’oiseau presse le raisin au nerf du cep.
Niala-Loisobleu – 5 Novembre 2021

Les feuilles ne tombent pas des nues, comme les nouvelles-lunes elles viennent donner à la vie l’engrais qu’une anémie réclame en toute absence de nitrate
Dans l’automne où nous sommes, je décrasse la fatigue de mon oeil malade, cette baisse de vue victime de l’acide que l’herpès ne cesse pas de mitrailler du gravier des fenêtres du couloir
Le docteur m’a rappelé aussi le bon usage des jambes, en n’oubliant rien de la façon de se lever qui commande au cerveau sans initier de risque de chute par désordre
Comme le mensonge habilement utilisé peut faire sortir de la réalité
Un matin il va trop loin
La rue n’est plus qu’un panneau d’affichage trop bavard
Le Je fait bande à part
Nous n’a plus qu’à aller se faire voir, paon, paon, voilà la raclée
Et je poste dans la Boîte à l’Être le 45, ça faisait longtemps
Le papillon sort de l’abat-jour
Refaire du neuf !
Niala-Loisobleu – 4 Novembre 2021
Le souffle qui poussière
aboie au long des chemins
le mors des errants
que le tant pousse ailleurs
Crie sois chien
mais jamais
non
jamais aux chaînes
Niala-Loisobleu – 25 Octobre 2014
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