
LA BOÎTE A L’ÊTRE 45
Les feuilles ne tombent pas des nues, comme les nouvelles-lunes elles viennent donner à la vie l’engrais qu’une anémie réclame en toute absence de nitrate
Dans l’automne où nous sommes, je décrasse la fatigue de mon oeil malade, cette baisse de vue victime de l’acide que l’herpès ne cesse pas de mitrailler du gravier des fenêtres du couloir
Le docteur m’a rappelé aussi le bon usage des jambes, en n’oubliant rien de la façon de se lever qui commande au cerveau sans initier de risque de chute par désordre
Comme le mensonge habilement utilisé peut faire sortir de la réalité
Un matin il va trop loin
La rue n’est plus qu’un panneau d’affichage trop bavard
Le Je fait bande à part
Nous n’a plus qu’à aller se faire voir, paon, paon, voilà la raclée
Et je poste dans la Boîte à l’Être le 45, ça faisait longtemps
Le papillon sort de l’abat-jour
Refaire du neuf !
Niala-Loisobleu – 4 Novembre 2021
LA BOÎTE A L’ÊTRE 9
Le souffle qui poussière
aboie au long des chemins
le mors des errants
que le tant pousse ailleurs
Crie sois chien
mais jamais
non
jamais aux chaînes
Niala-Loisobleu – 25 Octobre 2014
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