LE NUAGE SAUVAGE


LE NUAGE SAUVAGE

Des germes en guise de fenêtres pour les récoltes ayant un sens navigable, qu’il s’agisse de se faire remorquer par l’envie qui choisit de se faire fluviale où la comparaison mythologique de cette main pariétale qui s’attoucha la caverne pour combattre un froid que le feu ignorait en corps

Les grands boulevards des rives transversales avant la naissance du cinéma n’ignoraient rien du muet, pas plus que le mime Marceau et ses gestes blanc de blanc en lumière noire

Avant Gutenberg la craie existait dans les terres à vigne. Que d’histoires vaporeuses ont t-elles mises en étiquettes sur des fillettes et autres dames-jeannes

Devenu vagabond dans tes chemins broussailleux je dois dire que de tous les jardins aux hautes-herbes tu demeures le seul où je ne me soucies jamais des bêtes rampantes. Les grenouilles y abondent, j’aime quand elles battent les cigales au crochet mais devenu spécial depuis que l’ennui menaçait aux veillées je suis plus aqueux d’arbre en arbre que le premier essai de poisson-volant

Il y a autour des troupeaux cet instinct qui privilégie le musc autour des jarres

L’argile dont tu es faite me tourne le sang brut ou verni par passion , l’aspect décoratif de ton utilitaire devient une forme de culture où l’humanisme dit sans se taire

Je me refuse à croire que nous ne faisons que passer tant le vide de ce qui se développe se moque de ne rien garder. Tous ces enfants nés de multiples erreurs à quoi ça serre ?

Niala-Loisobleu – 28 Avril 2022

« LA FEMME TAPIE DANS L’ATELIER » – NIALA 2022 – ACRYLIQUE S/TOILE 61X50


« LA FEMME TAPIE DANS L’ATELIER »

NIALA 2022

ACRYLIQUE S/TOILE 61X50

Les chercheurs d’hors ayant colonisé, l’art se trouva en quête du Mont dit Parnasse dans sa baie débarrassée des anges

S’étendit alors ce tapis-volant doux elle s’allongea dans l’anémone correspondante à ces deux-là, légende de beauté gâchée par l’absurde évolution de société

Prenant la manivelle du chevalet elle fit du peintre l’encrier par où sortir de l’impasse

Olympe d’un sport de combat qui rougit de bleu tendu de l’éperon vers l’obstacle

Surréalisme émancipé qui franchit l’inaudible, l’absence d’une sensualité forte d’érotisme atteint, le sourd de l’oeil vers franchissant, le doigt atteignant la cuisse au plus profond, l’herbe sauvage qui dévore les tontes polluantes et gagne au rêve des jours poursuivant les nuits sans interruption

L’amour cause tout seul leur poésie

elle est là

son lin cotre l’autre.

Niiala-Loisobleu – 28 Avril 2022

AURORALES


RAOUL DUFY

AURORALES

Contre mont d’une bouffée

ouverte à deux battants te descendre de cet en droit de Seine d’un collège de France pour un seul havre sur estuaire

Deniers voiles au pied d’Etretat porche de Claude Monet sur Givenchy iris flamboyants lâchés de la verrière de St-Lazare bon apôtre depuis le confrère parisien Dufy que les chevaux ne fréquentent pas Vaugirard mais Chantilly

Ainsi du premier train d’où je pars une maison retrouver à la sortie du grand virage

du jeune Mai en clochettes (en têtante odeur)

Nos enfances arrimées en un début de phrase que ta main continue d’écrire et la mienne passe au bleu des lavages au bout d’Avril qui pointe cette grande herbe folle pour tenir le sel en fleur au sable.

Niala-Loisobleu – 28 Avril 2022

En pressement


En pressement

L’écart saute au volant à la sortie des heurts creux

Et d’un poing de rencontre abolissant j’ai la poitrine acoustique réceptrice

Cet état des lieues tient des bottes mises en javelles de ces lieux

Niala-Loisobleu – 28 Avril 2022