
LE NUAGE SAUVAGE
Des germes en guise de fenêtres pour les récoltes ayant un sens navigable, qu’il s’agisse de se faire remorquer par l’envie qui choisit de se faire fluviale où la comparaison mythologique de cette main pariétale qui s’attoucha la caverne pour combattre un froid que le feu ignorait en corps
Les grands boulevards des rives transversales avant la naissance du cinéma n’ignoraient rien du muet, pas plus que le mime Marceau et ses gestes blanc de blanc en lumière noire
Avant Gutenberg la craie existait dans les terres à vigne. Que d’histoires vaporeuses ont t-elles mises en étiquettes sur des fillettes et autres dames-jeannes
Devenu vagabond dans tes chemins broussailleux je dois dire que de tous les jardins aux hautes-herbes tu demeures le seul où je ne me soucies jamais des bêtes rampantes. Les grenouilles y abondent, j’aime quand elles battent les cigales au crochet mais devenu spécial depuis que l’ennui menaçait aux veillées je suis plus aqueux d’arbre en arbre que le premier essai de poisson-volant
Il y a autour des troupeaux cet instinct qui privilégie le musc autour des jarres
L’argile dont tu es faite me tourne le sang brut ou verni par passion , l’aspect décoratif de ton utilitaire devient une forme de culture où l’humanisme dit sans se taire
Je me refuse à croire que nous ne faisons que passer tant le vide de ce qui se développe se moque de ne rien garder. Tous ces enfants nés de multiples erreurs à quoi ça serre ?
Niala-Loisobleu – 28 Avril 2022
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