
A FLANC DE MER
De ta silhouette allongée en falaise émergent les corps musicaux des heures mobiles
Accrochées à rien de ce qui s’oublie
Devant le troupeau des vagues le roulis porte aux cales de son ventre la veillée des épices
Des seins plus lourds quand tu les lâches de la branche des pôles avec leurs histoires de naissances que les femmes se transmettent après qu’elles aient cédées leur volonté à l’homme au débouché choisi
Restent des pierres dressées entre l’ombre et la lumière
Des cheveux en désordre sous la chaste coiffe gardent en secret les aboiements de la lune après le départ de la Mère Supérieure
Un rayon en traversant le vitrage jusqu’au ventre a mis des parfums troublants comme onguent sur la chair ouverte afin d’en chasser l’insomnie qui retient l’orgasme onirique
Le souffle du cheval blanc prend pied.
Niala-Loisobleu – 11 Janvier 2022
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