ISOLEMENT


ISOLEMENT

Manque le bon bout pour faire sourire en tête l’entrée du village fleuri

L’aménagement des abords, un jeu de réverbères sans reflets de lumière pâlit le teint des parterres

Je caressais le chat quand surpris de ne pas l’entendre ronronner, je vis qu’à part moi-même avec cette envie de rire, la tête du jour était absente de toute conversation

A part les voitures dont l’essence baisse spirituellement question contact, que deviendrait-on sans la pandémie

Je vais finir mon jardin d’atelier pour parler tout seul à quelque chose.

Niala-Loisobleu – 21 Novembre 2021

TABLEAU DIRE


TABLEAU DIRE

En détail comme dans l’alinéa complet mes mots courent les toiles

Sans mouche sur l’ajout

Bruts de poésie au noeud du nombril

Entre tes épaules mon couteau fend jusqu’à l’entrejambe sans couper la rive

Ce matin où pour l’autan que je me souvienne, j’ai monté haut dessus l’ordinaire

Tu savais pas si tu écrivais comme une femme

J’ai senti ton écriture faite comme mon home

Les crues qui débordent les rivières salent les prés comme de loin le ras pour les hautes-herbes

Laisse les feuilles tournoyer jusqu’à la formation du noyau

La cerise qui s’accroche à mes parties tintinnabule l’écorce en corps au couteau

Vois l’oiseau dans sa couleur sans t’influencer par le temps qui médit.

Niala-Loisobleu

21 Novembre 2021