
TABLEAU DIRE
En détail comme dans l’alinéa complet mes mots courent les toiles
Sans mouche sur l’ajout
Bruts de poésie au noeud du nombril
Entre tes épaules mon couteau fend jusqu’à l’entrejambe sans couper la rive
Ce matin où pour l’autan que je me souvienne, j’ai monté haut dessus l’ordinaire
Tu savais pas si tu écrivais comme une femme
J’ai senti ton écriture faite comme mon home
Les crues qui débordent les rivières salent les prés comme de loin le ras pour les hautes-herbes
Laisse les feuilles tournoyer jusqu’à la formation du noyau
La cerise qui s’accroche à mes parties tintinnabule l’écorce en corps au couteau
Vois l’oiseau dans sa couleur sans t’influencer par le temps qui médit.
Niala-Loisobleu
21 Novembre 2021
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