
CANIVEAUX PARALLELES DEVIANTS
De la clef du cantonnier jaillit la joie du matin sous mes genoux
Dans cette partie de trottoir le soleil est encore aux jeux de bains des oiseaux
l’ombrelle fermée n’a pas ouvert son langage flatteur autour d’un rien échafaudé par une influenceuse
et le bruit du balai de bouleau qui pousse le vomi de la nuit vénale sent l’eau de toilette
Assis je vois mes camarades rire d’avance aux bouchons qu’ils vont me téléphoner avec les bateaux de papier
Nous décidons de n’avoir jamais l’âge de ceux qui nous entourent de leur éteignoir
Garder le sein sorti des mers pour boire le pré-salé des passages de tropiques
Le petit Jean et Nini embarqués dans le même rire sur la vague scélérate
ce bleu tunisien que Matisse engrange et cloud aux portes des façades blanches
à l’inverse des buses mises par les paysans vosgiens durant mon séjour en exode au cours de la 2ème mondiale
« La Femme » précise le contour de l’ascèse où crayonne ma sensibilité
une autre nudité abolissant l’esprit dominateur actuel
Au poing du combat pour vivre propre
l’idée a disparu
qu’on en arrive à sortir l’étoile jaune pour la mettre au crématoire de la vérité correspondante
Trafic d’enfants, troc d’acides, prostitution de la vertu
Ce ria des marées fait triste caniveau de la Côte Atlantique qui passe au noir sans transition du blanc
Le nautonier n’est pas loin je passe à gué ma foi dans les bottes
fildefériste sur une guitare insoumise au chant veule.
Niala-Loisobleu – 22 Juillet 2021
oh oui c’est un travail de tout instant de se protéger et de se protéger de ce qui passe du blanc au noir en moins de temps qu’il faut pour le dire…
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