
LE PONT ET LE PARFUM REVENU
Au lotus penché le chien greffe l’air neuf de sa joie matinale
et l’onde, éther n’aile, frissonne sous la robe de ta chambre
fenêtre ouverte sur le bistre d’un rose ancien qui conduit la rosée aurorale à abreuver l’herbe
Au loin des monts se penchent à la suite du vol que l’oiseau ouvre dans ces odeurs de boutons qui s’ouvrent
Allongée sur les jeunes nessains du banc, l’écaille nielle son conte à la lueur de tes yeux qui racontent d’une voix forte
Estampe japonaise qui vient érotiser ta peau détendue dans les soies de cet arbre qui ne te lâche pas.
Niala-Loisobleu – 18 Juillet 2021
Un arbre à soie…
Bonjour Mon…
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Branchu pour son jardin
Bonjour jour pulpeux…
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L’éraflure et la fleur
Sur des flaques de lumière haute
mesurent la pente de l’aube à l’aube
et réajustent leur canotier
Barbara Auzou..
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Passe l’ombre d’un basané
sur l’herbe du canotier
Le déjeuner ouvre les carreaux de la nappe..
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sombrer ô
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CHASSÉ CROISÉ
PAR MARCEL FAURE
Embarcadères, gares, aéroports
Des vies se croisent
C’est peut-être là que s’échangent des rêves
Et personne n’y voit que du feu.
Bousculade
Un nouvel amour est entré dans ma vie.
Erreur de valises
Un livre me bouleverse
Hasards
Juste un petit démon
Un grain de sable
Un brin de folie.
On ne se reconnaît plus
On se connaît trop bien
Et je suis assis dans ce train
Qui n’est pas le mien.
Toujours à la même distance
La ligne d’horizon
Ce n’est que l’angle du regard qui change
Toujours nous nous renouvelons
La foule entremêlée
Les cris les appels la fumée
Nos repères s’envolent
Pour Vesoul ou pour Rio.
Embarcadères, gares, aéroports
Salle des pas perdus
En instance pour nulle part
J’attends un signe.
07-2010
Marcel Faure
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