MAREE D’HERBES FOLLES


MAREE D’HERBES FOLLES

Tirant son tombereau vide le cheval répète inlassablement go aimons, il reste pas qu’algues à rade, ce lisier qui tue jusqu’à la bernique et sa suite est maudit

Autour des vases du canal ostréicole le fanal lentille de sa cloche de passage qe le large reste ouvert

Un signal lointain laisse en tendre que Flipper le dauphin nage en corps

Au matin l’homme à la jambe de bois a lâché les bébés-tortues au regain de l’île de la flibuste en proue à l’estuaire

Les premières crevettes ont donné signe de vie à la criée dans la charrette tirée par le Vl’Ô de Madame C…

Niala-Loisobleu – 15 Juillet 2021

2 réflexions sur “MAREE D’HERBES FOLLES

  1. Love Marine à Barbara
    Merde à Vauban
    Bourcefranc
    Passe de l’Aiguillon
    A ô l’héron !

    Ainsi chantait l’impertinent oiso en sautillant d’une cabane verte à un sourire rose, salant beurre et sardine en trempette dans le bol d’air.

    – J’ai le jaune à cale et hop sous marine étale

    T’aurais vu la tronche de la balise qui l’avait bosselé la veille que t’aurais dit avec lui, bien mal à qui profite de la marée pleine pour miner le chenal. Un vieux proverbe qu’on se dit encore dans les cabanes retirées des marais de légendes.

    Les genêts sont demeurés aux landes, ouais je sais ça fait eh dame de campagne.
    Bof à chacun son moulin, comme disait Cervantès de la Mancha qui aurait aimé visiter l’Iroise en bateau plutôt qu’en Rossinante. Moi j’dis plutôt (comme un chien pote ami, à chacun son destin. Si tu te le prends pas à deux mains, compte pas sur ce qui a filé hier. C’est la stase que j’préfère comme chantait Thermophile un hydro qui carbure toujours mal en temps de crise de pet troll.

    Le vert canal, m-doux mi-sel, vanne la bourriche en panneau de brandes. J’ai du tamaris à côté de mes vases, pour que le nessaim s’allergique pas (aujourd’hui le virus est partout, mieux vaut de l’hors que du faire blanc).

    Le vent s’est levé tôt, allons cueillir les dernières figues à la Tour de Broue. Aussi loin que mon coeur voit le ciel et l’eau se confondre, si tu tombes ça fait moins terre à terre. Alors rien dire aux rapporteurs, resté taiseux à leurs paniers. L’amour qui couve fait les plus beaux oiseaux. M’aime que les prédateurs y enraye le fusil. Le vrai c’est pas celui qui passe, c’est le grand teint, le pigment pur qui défie le temps.

    Jaune, vert, rouge ma trémière grimpe à la verticale, le front déjà dans le bleu de la prochaine toile. Peins, peins, peins c’est soleil !

    Niala-Loisobleu – 17/12/17

    Aimé par 1 personne

    • De coi s’aimer et con prendre l’absence de mécanismes dans le coquillage branché en accouplement sur la lune et l’agrément de ses quartiers
      Broiue toute décalottée bande encore à enmerder vos bans pour se faire l’Antioche à fond de Pertuis
      Quand son figuier refuse le pass obligatoire c’est manifeste qu’il défend sa liberté individuelle

      Aimé par 1 personne

Les commentaires sont fermés.