ASSAUT


ASSAUT

Des pas amortis par l’absence d’empreintes vident le sol de notes émotionnelles

la mémoire cette herbe folle se lance dans ses couloirs comme un fantôme à la fumée des cierges

Le temps des jupes écossaises marquait dans la table quelle matière collait au programme

Même plus de garenne en haut des vignes prenant les rangs à l’appel

le sol est devenu trop dur pour boire la pluie qui tape sans réponse d’entrer, elle roule

Souviens-toi comme le tronc des glycines exprimait une torsion douloureuse qu’il dissimulait sous son étalage de fleurs

A part une mouche qui se fait rare, le sein qui dépasse le boutonnage du décolleté qui tend sa joue aujourd’hui ?

Les voitures qui passent, emportées par la fureur des rivières, suffiraient à alerter la population d’aller voter l’obligation de tenir debout sur ses pieds. Mais je ne suis pas raisonnable.

Niala-Loisobleu – 27 Juin 2021