COMME PEINT D’EPICES


COMME PEINT D’EPICES

Au pont de singe qui passe la ravine de la fissure terrestre, accroché aux herbes aromatiques qui s’échappent

je balance à la tige sauvage de ce fenouil des routes

Toutes sortes de papillons en escadre flottante , fleurs d’abeilles mettant un si pour réponse

mon petit-cochon tire lyre au bout des doigts

Champêtre le lin touffe de bleus pompons chaque pas du jour, l’Avril en fin de course du poisson bien obligé de tout montrer de vrai sans canular

Ce sera au naturel, défense de se montrer autrement qu’à nu

Tournez manèges

chevaux de bois entre les cuisses du moi des cerises.

Niala-Loisobleu – 29 Avril 2021