
Mon Ami Paul, qu’ont-ils fait de ta Virginie ?
L’amphithéâtre de la plaine offre ses gradins aux caresses du temps
plongées en rivières portées par le courant aux abords estuaires sur un large envol
Des hachures dans le script déposent l’interrompu d’un début d’histoire tombant sans bruits dans la boîte à chaussures
les paysages se disputent la primeur des personnes qu’ils y gardent
flou d’une netteté marquée au frontispice de ceux qui ont détaché leur édifice
Le parfum de femme tient à l’herbe qu’elle déplace en m’aime tant qu’elle, plus jeune rien n’en séparait, elles respectaient avec jalousie le gazon qui les distinguait
Maintenant la trace en courant en pointillé égare la truffe du chien la plus affûtée, d’autant plus que le synthétique de poitrine est comparable à l’élevage de la truite, une forme qui a perdu tout sauvage de pêche à la main
Depuis l’amorce de changement plus marquée par la pandémie, où chaque jour est une suite de mots – disant plus et se rattrapant en moins à peine ont-ils été prononcés – force est de se voir imposer une diète généralisée. Tout ferme au point d’être taxé d’amour qui rentre sans avoir de case où cocher dans une forme dérogatoire
Mon ami Paul qu’ont-ils fait de ta Virginie ?
Le printemps est là, je pousse de partout, et j’ai peur de glisser, le perron est tellement couvert de mousse, à voir la souffrance des petites marguerites
le chien manque d’entrain il boude la précipitation matinale en fuyant l’apporte du jardin.
Niala-Loisobleu – 14 Avril 2021
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