
AUTAN LE DIRE…
Du Pont-Neuf au Pont du Gard
tout l’house nous Gare ô de son rose
à flanc de canal voguant d’oc sa langue trou badour
Je lé
babord-tribord des rives
le plus gros de l’arbre au ventre
moi l’oiseau venu de sein Louis en l’Île
m’accrocher à l’anneau de Moëze-Oléron
plus cathare qu’un arasement de comtes à dormir debout
le sillon marqué du sang d’araires éternels
Sommet de la vague
nettoyant ce nu d’Agde libertin au jet Varéry pour l’étang du cimeterre marin
co peint d’abord
Sète fleur que l’herbe tire du poignet
ton noir au né de Georges porte bleu plus loin que le parcours du green-opium
et plage catalane en grappe de Corbières
comme Autan mon Paname
me garde de chahut à coups de reins de cheval qui ne d’hennit rien de sa nature créative
pour entrer faire le ménage dans l’arène d’un Minotaure amateur de labyrinthe
jusqu’au sein porté à l’orgasme
accourir plus vaillant que scout bidou
manifester pour le refus du sevrage.
« AUTAN LE DIRE… » – Niala 2021 – Acrylique s/toile 61×50
Niala-Loisobleu – 11 Avril 2021
Beautiful blog
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Merci, bon tant !
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Je l’adore !
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ACTE D’ADORATION
Un coq entame l’air d’un cran preste et hardi.
Autrement le silence est une page blanche où s’inscrit la phrase sans points du temps qui a pour œil le ciel, pour mains les lits des morts.
Les rayons de midi se penchent sur mon front et leur souffle est si doux, pèse si tendrement que je crois au contact des cheveux d’une femme ces cheveux qu’on modèle ainsi que de la
neige.
O qui vivra jamais la vie de cet instant où l’azur est tendu comme une nef d’église.
Prêt à rompre sa chair tant il est lourd de rires — que j’aime ce visage né sous le signe des anges qui vont partout vider l’écume de feu des mers ! -tant les doigts
du soleil le poussent vers nos songes ; où la sève des champs dresse les rocs du temple où tinteront sous peu les cloches de la brise
et d’où s’envoleront les chœurs très purs des oiseaux comme sur un signal surgi parmi les feuilles.
Le tremblement léger, la pudeur du couchant
L’enfant se déshabille sous la fenêtre peinte
De grands coups d’ailes glissent sur les prés avec des gestes brefs.
Les plaines de leurs lèvres ont bu trop de lumières et les collines offrent à l’étreinte du songe la fraîcheur de leurs seins.
O printemps, ô bon fruit tout sonore de pulpe d’or viens dans mes bras et quitte sur ma poitrine ravie les richesses et les musiques de ton corps.
Lucien Becker
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